En terme de nombre d'habitants, la ville nouvelle d'Aïn Témouchent correspond à Chentouf qui compte environ 4.500 âmes et est plus peuplée que Sidi Boumediène et Ouled El-Kihel. Lors de son inauguration par son excellence le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, la première remarque faite est le fait que les concepteurs avaient pensé à tout sauf à une mosquée. Les autorités locales de l'époque ont procédé au choix de terrain et une entreprise qui avait réalisé les gros oeuvres de l'hôpital «Docteur Benzerdjeb» 220 lits s'est portée volontaire pour entreprendre les travaux de fondations. Cependant lors de son passage à l'émission télévisée «Mountada», le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Ghlamallah Bouabdellah, a été interpellé au sujet de la mosquée de la nouvelle ville d'Aïn Témouchent qui connaissait un grand retard dans sa livraison. Le représentant du gouvernement a rassuré le citoyen d'Aïn Témouchent pour prendre en charge le dossier en question. En effet, lors de sa dernière visite qu'il a tenue dans la wilaya d'Aïn Témouchent, interrogé par un confrère au sujet de la même infrastructure, M. Ghlamallah avait porté à la connaissance des journalistes que le projet connaîtra une reprise et qu'une entreprise a été retenue pour achever les travaux. Il s'agit bien entendu de l'entreprise qui réalise le centre culturel islamique d'Aïn Témouchent et dont le taux physique est de l'ordre de 55%. D'ailleurs, c'est en inspectant le CCI que le représentant du gouvernement a proposé à l'entrepreneur d'achever l'édifice de culte. A titre de rappel, le projet, estimé initialement à 27 millions de dinars, a vu son autorisation de programme (AP) augmenter à hauteur de 40 millions de dinars, une réévaluation dictée aussi par la fluctuation des prix des matériaux de construction. La direction des affaires religieuses et des wakfs de la wilaya d'Aïn Témouchent est quelque peu soulagée et son souhait est de pouvoir réaliser l'essentiel avant le mois de Ramadhan prochain afin de permettre aux fidèles, estimés à plus de 2.000, d'accomplir la rituelle prière ramadhanesque. Le marché devrait être passé de gré à gré car plusieurs avis d'appel d'offres se sont avérés infructueux, fait-on savoir. Le plus important qu'il faut retenir est comment les associations chargées de la gestion des affaires quotidiennes vont pouvoir arriver à le faire. Le ministre était catégorique: «La société doit se prendre en charge pour la construction des mosquées», et par ricochet l'on comprend également les volets liés à la maintenance, les réparations et autres charges. L'idée de créer des petites activités à caractère lucratif telles que la location de locaux à usage commercial et autres, est à retenir à condition que cela soit prévu par la réglementation en vigueur. Cette idée en cas de faisabilité ne peut être concrétisée que lorsque la conception en prévoit. Par ailleurs, la question d'unités de dépistage de maladies au sein des disciples qui fréquentent les medersas, les zaouïas et les écoles coraniques doit faire l'objet d'une attention particulière. Nous l'avions posée au ministre Ghlamallah et il s'est paru intéressé et disposé à faire quelque chose à ce propos. Mais à titre transitoire, il est faisable d'élargir le dépistage et d'effectuer cette mission aux UDS où sont implantées les écoles, les zaouïa et les medersas. Les services habilités sont tenus à prendre en charge ces aspects de santé publique.
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Posté Le : 07/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com