«Le statut général de la fonction publique est un nouvel acquis qui protège le fonctionnaire et sauvegarde sa dignité», disait M. Benaouda Mohamed, le S.G. du bureau de wilaya de l'UGTA lors de la célébration du 24 février, date de la création de l'union syndicale, événement qui a eu pour cadre la salle de conférence de la maison de la Culture. En présence du wali et du P/APW et devant un parterre de cadres et militants syndicalistes, à noter que beaucoup d'encre et de sève ont coulé ces derniers temps à propos «du dossier de la fonction publique», un préambule pour faire référence à la grève des trois jours enclenchée dans la fonction publique à partir du 24 février par les autres mouvements syndicaux sans les citer ni leur donner un quelconque crédit. Restant dans ce cadre qui a focalisé la quasi-totalité de son intervention, le SG de l'union de l'UGTA du bureau d'Aïn Témouchent a informé l'assistance que «le dossier de la fonction publique a pris tout l'intérêt et le temps voulu la semaine dernière, lors de la rencontre du secrétariat national de l'UGTA avec le gouvernement et il est clos définitivement». L'observateur avéré, voulant faire une lecture multiforme, peut décripter que les autres syndicats autonomes soufflent dans une cruche trouée ? Rehaussant le label historique de l'UGTA, dans le temps et dans l'espace, M. Benaouda, parlant le même langage que le Chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem, a conforté l'assistance et soulagé les indécis, que «la grille de salaire sera appliquée en mars avec effet rétroactif à compter de janvier 2008». Elle concerne lança-t-il, «plus de 1.500 000 fonctionnaires et la loi organique a porté sur plus de 220 articles». Gommant d'une phase tous les autres mouvements syndicaux autonomes, le S.G. de l'union UGTA de la wilaya d'Aïn Témouchent réitère qu'il n'existe aucun représentant réel sur le terrain autre que l'UGTA. Mais le terrain est autre à travers le pays. Comment va-t-il expliquer que des pans de structures syndiquées relevant de l'UGTA ont observé à Aïn Témouchent, la semaine écoulée, des journées de protestation à l'endroit du statut général de la fonction publique. L'on cite notamment les contestations faites devant le siège de l'Education d'Aïn Témouchent par les intendants et les directeurs de CEM ? Le mal est plus profond et quand il s'agit de salaires de travailleurs, il faut mettre les casquettes de côté et le combat aux idées.
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Posté Le : 26/02/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com