Aïn Témouchent : Des questions autour de la télégestion de l'eau

Si pour l'autorité hydraulique de la wilaya d'Aïn Témouchent, le besoin de la télégestion de l'eau potable se fait sentir et cadre, dans un sens, avec les grands aménagements hydrauliques de transport, de stockage, de pompage et de traitement inscrits au titre du quinquennal 2009-2013, la sensibilité à l'endroit du contrôle et la gestion à distance des infrastructures du secteur de l'eau n'est pas perçue de la même manière et avec la même préoccupation par les gestionnaires des réseaux d'eau potable, d'assainissement et de stations de traitement. Peut-être ce n'est qu'une question de temps car, comme Alger et Oran, à titre d'exemple, la gestion des réseaux publics de l'AEP et l'assainissement va connaître une restructuration et une réorganisation. D'ailleurs, il va y avoir un nouveau département qui va s'occuper des ressources non conventionnelles, c'est-à-dire les eaux de dessalement et de l'épuration à des fins agricoles. Mais a priori les débats étaient chauds et francs lors de la journée d'étude sur la télégestion qu'a organisée l'association Défense des intérêts des utilisateurs d'eau et protection de l'environnement, en collaboration avec la direction de l'Hydraulique et sous l'égide du wali de la wilaya d'Aïn Témouchent. Les intervenants de l'ONA, l'Agence nationale des barrages, des ONG se sont intéressés tout particulièrement aux volets ayant trait avec l'automatisation du système de télégestion, du coût de l'installation et de la consommation de l'électricité générée ainsi que de la formation, un domaine très peu abordé et qui constitue l'ossature principale à ne pas laisser de côté dans le compte des protocoles à contracter en vue d'installer les systèmes de télégestion. En tous les cas, la journée d'étude sur le contrôle et la gestion à distance a permis à l'ensemble de l'environnement de l'eau de se mettre en relation et d'être informé sur les principes de base de la télégestion.