Le programme de développement de l'année2006, tous secteurs d'activité socioéconomique confondus, s'est doté d'uneenveloppe financière globale (E.F.G) de 17,1 milliards de dinars.Il ressort du rapport-bilan de la wilayaque 2,7 milliards de dinars soit 16% ont été consentis pour opérer desréajustements du programme en cours (PEC). Sommairement présentés, les chiffresne permettaient pas à tous ceux intéressés de faire une lecture assezdétaillée. Cependant, les statistiques indiquent que les pondérations sontvariables. Les secteurs de l'Environnement et de laCulture occupent les premier et second rangs de réajustement de 100 et 53% sanspour autant savoir quels sont les volets ayant subi un tel aménagement. Lesdépartements sectoriels des Forêts, de l'Enseignement supérieur, de l'actionsociale, des moudjahidines et des affaires religieuses s'estiment quelque peuheureux de ne pas être touchés par la restructuration. Poussant l'observation en profondeur ets'intéressant aux vrais mobiles ayant induit ces réajustements, l'observateurpeine et ne peut tirer quoi que ce soit. Mais les statistiques indiquent queles secteurs des travaux publics (T.P), des ressources en eau (R.E) et del'enseignement supérieur (E.S) détiennent à eux seuls 66% de l'enveloppe duprogramme sectoriel déconcentré (P.S.D).Ceci, met en exergue le document-bilan(D.B), l'importance accordée exclusivement à ces secteurs d'intérêt général etqui relèvent de la responsabilité des pouvoirs publics donc de l'Etat qui neménagent aucun effort pour les doter en fonds nécessaires parce qu'ils sontconsidérés comme des départements prioritaires aux impacts directs et immédiatssur l'amélioration des conditions de vie de la population. Sur le registre des crédits de paiement, ladotation allouée à la wilaya ajoutée au solde dégagée à fin 2005, s'élève à9,139 millions de dinars, dont 4,747 millions de dinars ont été consommés, soitun taux de 52% jugé appréciable bien que la mise en place des C.P a été quelquepeu tardive, d'une part, et que le montant octroyé représentait 25% seulement,d'autre part, comprend-on de l'analyse comparative faite. Ce qui motive ces dires en partie, c'est lefait de constater un assainissement de la nomenclature (264 opérationsclôturées définitivement) pour une enveloppe globale de 3344 millions de dinarsdont 206 opérations d'une AT de 630 millions de dinars comparativement àl'exercice 2005, indique le rapport-bilan. Le taux de consommation, tousprogrammes confondus, était de 89% mais bien qu'en 2006 on déduit un écartnégatif de 37%, le montant consommé (4767 MDA) dépasse celui de 2005 soit 927MDA. Un indicateur appréciable qu'il faut savoir.
Posté Le : 27/03/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com