Aïn Témouchent Des espaces verts en quête de réhabilitation

L'observateur, parcourant boulevards etartères de la ville d'Aïn Témouchent, peut constater, sans peine, que desespaces verts se trouvent dans une situation peu enviable et que d'aucuns encouragentl'état actuel des choses. Le cas le plus frappant qui reflète ce que voit etdénote l'observateur est la placette située en face du siège de la maison de laculture et de la wilaya. De temps à autre, on voit des enfants éprouver duplaisir à s'approcher de la statue commémorative du cheval monté par l'EmirAbdelkader. L'herbe sauvage, occupant tous les carreaux, a atteint une hauteurpermettant à qui veut de la faucher. Un autre tableau, résumant un petit peu lemanque de moyens dont souffrent les collectivités et offrant une vue choquante,est celui de l'espace qui borde le stade omnisports Omar Siki. Les exemples lesplus frappants ne manquent pas et d'autres observateurs errant çà et là peuventen fournir d'autres aussi.  Tous ceux invités à assurer la couverture des trois visites qu'aeffectuées le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, enl'occurrence le docteur Djamel Ould Abbès, ont été quelque peu soulagésd'entendre des propos réconfortants au sujet de la mise à la disposition descommunes des équipes d'entretien des espaces verts, dans le cadre du dispositifBlanche Algérie que gère le même ministère. Le cas de la localité de Houaourarelevant de la commune de Bouzedjar est à citer dans ce contexte précis. Ceuxhabilités à le faire ont tout noté à la demande du ministre. Evoquer Houaouraest insignifiant face au chef-lieu de wilaya se trouvant en permanence sous lesfeux de la rampe mais aussi des observateurs les plus avérés. Faut-ilcomprendre qu'une partie à charge n'a pas formulé des demandes d'équipesd'entretien des espaces verts et plus précisément ceux cités en hauts lieux ?Un tel besoin ne peut pas passer inaperçu par les responsables locaux quiattachent beaucoup d'importance à la verdure et aux espaces verts, notammentaprès avoir initié le programme dit «Ceinture verte d'Aïn Témouchent» quiconnaît un début prometteur. Faut-il comprendre que la campagne électorale, ses préparatifs etson déroulement, a pesé lourdement sur les priorités des ordonnateurs desdispositifs de «Blanche Algérie» et «Projets communautaires» ? Cetteinterrogation reste une préoccupation légitime à susciter sans aucuneinsinuation à l'endroit de toute institution ou collectivité ou opérateur. Lesconstats sont là. Ils parlent d'eux-mêmes. Et rien n'est tard pour mieux fairesurtout quand on sait que Aïn Témouchent se prépare activement pour accueillirdes milliers d'estivants fidèles au rendez-vous. Ce qui se dit pour AïnTémouchent l'est aussi pour les autres agglomérations connaissant les mêmesétats de fait. Aujourd'hui il y a lieu de songer à la réhabilitation desservices communaux habilités à entretenir les espaces verts. C'est à cela qu'ilfaut mener sérieusement la réflexion car les dispositifs mis en place (BlancheAlgérie et Projets communautaires et autres) ne sont que des appoints detransition.