L’amélioration urbaine c’est aussi la préservation du cadre de vie et la réhabilitation des espaces verts, des forêts récréatives, des pinèdes et des places publiques.
Dans la wilaya d’Aïn Témouchent, une étude de choix de sites de création de jardins publics au niveau des huit chefs-lieux de daïra a été confiée à un BET spécialisé de Tlemcen. Eu égard à son importance et son impact tant sur les plans environnemental et ornemental que récréatif, une commission de wilaya élargie aux chefs de daïra dont la présidence a été confiée au conservateur des forêts devait se prononcer sur la faisabilité du choix des sites. La phase finale de l’étude a fait l’objet de débats lors de sa présentation devant les membres de l’exécutif, des bureaux d’études et des staffs techniques de plusieurs directions techniques. Plusieurs sites ont été proposés par des chefs de daïra, d’autres avis sont allés jusqu’à critiquer la réflexion elle-même et proposer de sauver les places et espaces verts existants mais délaissés depuis belle lurette à tel point qu’ils se trouvent aujourd’hui délabrés, voire détériorés. Et comme les initiateurs du projet parlaient de création de jardins publics, les propositions de remise en état de ce qui existe n’a pas eu l’engouement souhaité. L’étude étant finalisée, les 8 sites choisis et matérialisés au niveau des chefs-lieux de daïra n’ont pas eu une évolution et les choses sont restées au point mort. Des élus APW se sont interrogés sur la faisabilité du projet lors de la dernière session plénière. Un responsable de la wilaya avait porté à la connaissance de l’assistance que l’étude a été réglée sans pour autant préciser sa mise à exécution d’une manière effective, c’est-à-dire voir des opérations de réalisation de jardins publics inscrites. Qui est plus urgent aujourd’hui, l’inscription de nouveaux projets ou la réhabilitation des places existantes en état de dégradation avérée ? L’idéal est de faire les deux mais ne rien faire du tout suppose que ceux qui ont initié l’idée et les promoteurs du programme sont à court d’arguments et ne disposaient pas des moyens nécessaires pour faire valoir leur thèse. Y a-t-il réellement un problème de financement ? Le plan n’a pas vu la nécessité d’inscrire les projets ? Les études seront-elles mises aux oubliettes ?
Posté Le : 02/12/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Amir N.
Source : www.quotidien-oran.com