Aïn Témouchent De l'argent pour réhabiliter les sites archéologiques

«Une exposition pour chaque artiste», telle est l'idée géniale qui a émergé magnifiquement et qui a trouvé un écho favorable et un répondant appréciable de la part des jeunes talents voulant être découverts par le grand public et leurs oeuvres connues. Le promoteur de cette idée n'est que le responsable du secteur de la culture de la wilaya. A longueur d'année, les talents vont défiler l'un après l'autre, comme les grains d'un chapelet par les doigts d'un religieux. Cette opportunité est à saisir par ceux dont les moyens sont limités par manque de ressources financières. Une telle démarche poussera à coup sûr ceux qui ont cessé par le passé pour les raisons évoquées ci-dessus. Les aires d'exposition de la maison de la culture où se déroule le défilé des artistes constitueront véritablement une galerie d'art et un espace de compétition. L'idée, initiative assez louable qui mérite d'être citée, doit être élargie par la création d'un prix de la meilleure oeuvre, lequel prix sera décerné par le wali de la wilaya d'Aïn Témouchent à l'occasion de la Journée nationale de l'artiste. Au fil des ans, cela deviendra une tradition qui marquera l'histoire de la wilaya par une panoplie biographique de tous les artistes. Par ailleurs, la classification comme monument et site archéologie du mausolée de Syphax et les vestiges de Siga, tous deux situés dans la daïra de Oulhaça dans la wilaya d'Aïn Témouchent, a laissé de bonnes impressions à l'endroit des universitaires archéologues et des historiens de la région. Le patrimoine en question, l'île de Rechgoun et la zaouïa de Sidi Yacoub devaient bénéficier d'une cagnotte de 3 milliards de centimes pour la prise en charge des travaux de réhabilitation et des missions scientifiques. D'aucuns, à présent, contestent ce programme mais le plus important est de réfléchir sérieusement sur les entités à définir et à créer pour leur céder la gestion de ce patrimoine très sensible. Ceux qui ont initié le programme et les missions scientifiques ne sont pas à court d'idées pour songer à cette problématique, un préalable face auquel il faut avoir un débat avec le mouvement associatif du domaine.