Algérie

Ain Temouchent : Dadi et les Gabonais, de sacrés fêtards !


Ain Temouchent : Dadi et les Gabonais, de sacrés fêtards !
C'est hier que le Panaf' a pris fin à Témouchent après le passage de troupes du Zimbabwe, d'Egypte, de Zambie et du Sénégal, chacune ayant animé une soirée. A leur suite, un plateau artistique a fait une tournée qui l'a mené trois soirées durant, du chef-lieu de wilaya à El Maleh en passant par Béni Saf. Essentiellement algérien, il comprenait une troupe zambienne et une autre gabonaise. A Témouchent, un intempestif délestage avait faillit faire rater la soirée. Le public venu très nombreux a tenu bon, tant la dernière prestation, celle des Sénégalais, l'avait enchanté. C'est Musicata, le groupe zambien, qui occupa la scène du Théâtre de Verdure. Tenue de ville, musique moderne, danse afro-sud-américaine et chant en langue locale. Ambiance d'enfer avec un taquin leader du groupe qui fait montre d'un malin plaisir à titiller le chauvinisme des supporters de l'EN, promettant par des pics une victoire zambienne par 10 à 0 en match retour. Un danseur quitte la scène pour inviter un bambin à danser, que la curiosité à amené jusqu'à la rampe. Une danseuse le suit et se lance dans une danse lascive, s'efforçant d'entraîner un spectateur assis au premier rang. Il resta de marbre.C'était le P/APW. C'est ensuite au tour d'Akouma Mba de se produire. Cette troupe gabonaise est spécialisée dans la sauvegarde du patrimoine chorégraphique et musical de son pays. Le rythme est endiablé, les corps des huit danseurs et danseuses tressautent, des pompons sur le haut des bras virevoltent d'avant en arrière. Danse guerrière, plus pour impressionner que séduire, tout y est physique. Un orchestre de cinq musiciens accompagna les chanteurs algériens, des seconds couteaux puisque ce sont les répertoires des autres qu'ils chantent, hormis Hassan Dadi. C'est d'abord Yacine Bouzama qui poussa la chansonnette, du chaâbi, sans y mettre un brin d'ambiance festive. Kamal Farès, lui, plus décontracté et plus trépidant en kabyle et franckabyle, attira sur la scène les sympathiques gabonais qui s'essayèrent à danser à la façon algérienne. Ils y reviennent pour accompagner Sabrina qui chanta quelques standards marocains. Avec Hassan Dadi, on n'est plus dans la copie, mais en plein dans l'authentique, ses sonores ayta sont applaudies. Le public chante avec lui, les gabonais s'éclatent. Le Panaf' aura vécu.
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