l Huit griefs sont énumérés à l'endroit d'une démarche accusée de ne pas aller dans le sens de l'amélioration des conditions de travail, de la gestion administrative et financière ainsi que la mise à l'écart des « parasites ».
Le syndicat d'entreprise UGTA a rendu public un communiqué qui signe la fin d'une lune de miel de plus qui a duré depuis plus d'une décennie entre lui et la direction de l'Education, une entente rompue depuis l'arrivée d'un nouveau directeur de l'Education. Il y met en cause le retour à un « passé révolu », cela, à travers un « redressement » opéré à la DE. Huit griefs sont énumérés à l'endroit d'une démarche accusée de ne pas aller dans le sens de l'amélioration des conditions de travail, de la gestion administrative et financière ainsi que la mise à l'écart des « parasites ». Les syndicalistes citent une vive tension générée par des relations de travail qui seraient émaillées d'abus de pouvoir et de favoritisme, par le non-respect de la réglementation et des « usages » ainsi que des décisions de justice, cela, malgré les mises en garde du syndicat.Il est également reproché à la DE de traiter avec les fonctionnaires de la direction en fonction de la « couleur de la carte » (syndicale, NDLR) et, ce faisant, de porter atteinte au partenaire social « unique ». Il est en outre fait état de manquements en matière d'entretien, de réparation et d'équipement des établissements scolaires. Il est enfin reproché le recours à des recrutements sans l'organisation préalable d'un concours.Privilèges perdusA cet égard, en allant recueillir le point de vue du DE, nous avons rencontré l'inspecteur de la Fonction publique venu s'enquérir de cette dernière question auprès du SG de la DE. Tous deux ont démenti cette assertion. Pour le reste, le SG rejette toutes les accusations. Il affirme que la réaction de l'UGTA s'explique par le fait qu'elle aurait été supplantée à la DE par le SNTE et qu'elle a perdu en conséquence ses relais au sein de la direction. De même, elle aurait perdu son entregent puisqu'aucune de ses interventions portant sur des faveurs sollicitées n'a été satisfaite. L'agitation menée actuellement est ainsi mise au compte des privilèges perdus et de la perte de certaines positions illégalement acquises : « Comment peut-on admettre que des enseignants soient placés irrégulièrement en sous-ordre à l'UGTA et ailleurs, alors que leurs élèves sont confiés à des suppléants sans formation et employés au titre du pré-emploi ' C'est cela aussi le redressement qui est mené ». Enfin, le SG soutient que la sortie de l'UGTA s'explique, comme indiqué dans le communiqué, par le refus de la DE de ne traiter qu'avec elle, cela, au détriment des autres syndicats reconnus officiellement : « Si on veut ouvrir les dossiers, eh bien, ouvrons-les et l'on verra pour qui cela sentira mauvais ! ».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 01/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Kali
Source : www.elwatan.com