Contrairement aux agglomérations plus ou moins propres selon les communes, la campagne qui fait le charme de la wilaya de Témouchent est des plus sales.
Hormis Béni-Saf, devenu une succession de décharges sauvages sur ses flancs, ses bois et ses falaises, presque toutes les localités du Témouchentois sont relativement propres.
Le chef-lieu de wilaya est loué par les visiteurs pour sa propreté même si ses habitants ne l’entendent pas de cette oreille, estimant qu’il y a encore beaucoup à faire.
Mais, contrairement aux agglomérations plus ou moins propres selon les communes, la campagne qui fait le charme de la wilaya de Témouchent est des plus sales : «C’est comme ces appartements dont les intérieurs sont nickels mais dont la cage d’escalier est insalubre», explique un Témouchentois.
Et de pointer les sachets de plastique accrochés par le vent à des ceps de vignoble : «Cela me rappelle l’époque où les sachets noirs envahissaient le paysage de la frontière algéro-marocaine, lorsque je me rendais à Ziouia, pour acheter à mes enfants un Jean ou une godasse introuvables sur le marché. Toute la marchandise de contrebande était rapportée dans ces sachets qui décoraient les paysages alentours».
Ces sachets à Témouchent proviennent essentiellement des décharges communales et autres, éparpillés par le vent dans la nature.
Ces verrues jonchant le paysage tranchent d’autant par leur présence que ces toutes dernières années, les bâtisses des fermes sont peintes de blanc après avoir été laissées durant des décennies sans le moindre coup de pinceau : «À quoi servent ces milliers d’emploi créés facticement à 12000DA ?
Ne peut-on pas les utiliser au moins pour une campagne de dépollution ?
Et Béni-Saf, ville touristique par excellence, ne peut-on lui faire l’aumône d’un plan ville propre ?», ajoute notre interlocuteur.
Mohamed Kali
Au cours d'un voyage d'affaire et d'agrément par route Constantine-Annaba et retour dans un véhicule de tourisme d'un ami en date du 13 décembre 2011, j'ai été affolé par l'importance de la pollution par les plastiques (sachet, bouteilles d'eau minérale...) des espaces naturels et agricoles. Même les parcelles labourées, n'ont pas fait l'objet d'un nettoiement avant le retournement du sol. C'est une situation grave qui doit nous interpeller à réagir pour stopper cette dégradation galopante des sols et même des eaux continentales ou marines. C'est un phénomène sournois, s'il n'est pas pris en charge convenablement au niveau national, aura des répercussions importantes et irréversibles sur nos différents milieux. Un SOS est donc lancé à tous pour des solutions urgentes, réfléchies et durables. Le développement doit être maîtrisé, au jour le jour...une défaillance, une négligence, c'est le désastre.
Akar Qacentina - Constantine, Algérie
14/12/2011 - 23666
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Posté Le : 17/10/2011
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Mohamed Kali
Source : El Watan.com du lundi 17 octobre 2011