AÏN TEMOUCHENT Ceinture verte

L'étude d'une ceinture verte, appelée également bande verte, autour de la ville d'Aïn Témouchent qui accuse un déficit criard en espaces verts, au niveau des extensions, a été présentée, ce mercredi, au représentant du wali d'Aïn Témouchent en l'occurrence le secrétaire général, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'arbre. Il est à préciser qu'une étude portant création de 8 jardins publics dans les chefs-lieux de daïra a été finalisée et aucun des responsables contactés n'a été en mesure de nous renseigner sur ce qui a été retenu comme projets entrant dans le cadre de cette étude. Faut-il comprendre, d'après les propos des uns, que des propositions pourraient être retenues à l'inscription au titre du programme quinquennal 2005-2009. L'ordonnateur de ladite étude serait de cet avis et serait également très ravi de l'apprendre si c'est le cas. Selon des explications fournies au SG de la wilaya, les variétés de plants retenues pour la réalisation de la bande verte d'Aïn Témouchent se composent d'espèces d'alignement, de haie et de bordure. Le premier lot sera dominé par les ficus, les palmiers et le platane. Le second s'intéresse à l'acasia, au troène et au fusain.  Tandis que le troisième a porté son choix sur la santoline, le cinéraire et le dracena. De prime abord, l'observateur s'autorise à se demander si ces espèces existent en quantité suffisance chez nous. Interrogé, un cadre des forêts répond: «c'est l'affaire de l'entreprise de réalisation». Est-ce que les pépinières en renferment davantage? «Oui» note-t-il sans pour autant signifier lesquelles. La superficie totale devant être plantée s'étend sur 100 ha, avec un délai de 02 à 03 mois, selon les impacts choisis et pour une enveloppe de 13 millions de dinars. Une opération d'une telle envergure, cédée à 3 entreprises spécialisées dans le domaine, doit retenir toute l'attention des promoteurs pour être réussie sans faille. C'est à cela qu'il faut songer le plus car l'Etat n'a pas lésiné sur les fonds nécessaires mis à la disposition des initiateurs du projet qui s'avère d'une grande importance tant sur les plans financier qu'environnemental et écologique. Les marchés étant encore en cours de validation, l'on ne sait pas encore si les travaux vont démarrer cette année ou reléguer à l'an prochain; à moins que l'on ne procède à la technique de transplantation; opération qui n'a pas été d'un grand succès du temps du wali Zoukh Abdelkader.  A considérer le volume des travaux à réaliser présenté par le bureau d'étude, l'on s'attend à un couvert végétal attractif que ce soit en haies, en bosquets ou en ornements pour peu que ce parc soit suivi de près et de manière continue. Les entreprises sont impliquées directement au même titre que le coordonnateur du projet.  Les comités de quartier et les organisations qui ont brillé lors de la visite du S.G au jardin public sont également concernés pour peu que l'on s'intéresse à leur contribution qui, aussi minime soit-elle, sera la bienvenue.