L'oléiculture est un créneau bio qui a
longue vie devant lui et ses produits sont rapidement raflés des marchés tant à
l'échelle locale,, régionale que nationale et mondiale.
Le ministre de l'Agriculture et du Développement
rural, entend au titre du contrat de performance 2010-2014, lancer un vaste
programme de plantation d'oliviers sur l'ensemble du territoire national à
commencer par les régions traditionnellement connues à vocation. La wilaya
d'Aïn Témouchent fait partie des zones à promouvoir et à réhabiliter.
En
plus de quelques 2500 ha, déjà plantés par le secteur des forêts devant le
quinquennal écoulé ce dernier prévoit la plantation de pas moins de 2500 ha/an
d'oliviers pendant le quinquennal 2010-2014. Les prospections des tranches
annuelles 2010-2011 sont déjà connues et l'identification des porteurs de
projets aussi, apprend-on. C'est peut-être la disposition de la wilaya d'Aïn
Témouchent à vouloir atteindre les objectifs assignés qu'un regroupement régional
des 14 wilayas de l'Ouest ait été tenu ce dimanche 23 mai. Arbre rustique à
essence fruitière et forestière, l'olivier peut être planté en ligne ou en
masse notamment dans les terres exposées à l'érosion. Cependant, si en matière
de plantation, les objectifs pourraient être atteints si toutefois des aléas ne
viennent se greffer durant la réalisation, le problème de la matière végétale
appropriée et les variétés demandées par le marché national et international.
Et pour éviter la mascarade des cépages de vigne déclassés à l'échelle mondiale
(20 000 hl de vin et lie avariés production 2006 à Aïn Témouchent) le
regroupement tenu à l'ITMAS devait se pencher sérieusement sur la question et
dès à présent il y a lieu de prendre les garde-fous qui s'imposent.
Les
questions liées à la disposition de la matière végétale des variétés demandées
et le problème de la transformation ainsi que le volet en rapport avec la
création d'une entité appelée à placer nos produits sur le marché national et
mondial doivent être indissociées. Les unités de transformation, à part quelque
unes, se trouvant dans la wilaya sont obsolètes et tout l'intérêt de la
question est là et s'impose en conséquence.
La
rénovation de la quasi-totalité des unités de transformation doit faire l'objet
d'une attention particulière de la part des promoteurs du programme. Mais
faudrait-il que localement, l'on soit en mesure de persuader les hauts
responsables du ministère de l'Agriculture sur la faisabilité du projet sans
oublier le domaine du circuit de commercialisation, un secteur qu'il faut
mettre sur rail pendant le lancement du programme. Cette réflexion est certes
prise en considération par le MADR qui veut faire de l'oléiculture sa carte de
visite pendant le quinquennal 2010-2014 mais a besoin d'appoints sérieux et
déterminés à vouloir concrétiser les objectifs assignés selon les normes
usuelles.
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Posté Le : 27/05/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com