Algérie

Aïn Témouchent : Audit de la coopérative viticole (COPEVIT)



Après être passée de 8 735 ha en vigne de cuve, en 2000, à 14 283 h en 2004, la superficie consacrée à la vitiviniculture est descendue à 12 546 ha en 2007, dont 12 038 en rapport. Par contre, la vigne de table a connu une faible mais constante progression avec 1 642 ha en 2000 à 4 435 ha en 2007. Dans les faits, cette dernière superficie est beaucoup plus importante puisqu?une bonne partie de la production de raisin de cuve, celle du raisin dit à double fin, est écoulée sur le marché en frais. A cet égard, en 2007, 48% de la production du double fin l?a été ainsi. C?est d?ailleurs cette situation qui a fait le désastre du vignoble de cuve témouchentois, les agriculteurs ayant choisi la prudence en consacrant la plus grande part de la superficie viticole aux raisins pouvant être orientés vers le marché en frais. Ce faisant, l?encépagement du vignoble s?en est trouvé déséquilibré, ce qui ne pouvait contribuer à rendre concurrentiels les vins algériens. Diktat C?est ce qui a conduit les transformateurs à se détourner de la production de Témouchent, l?ONCV en premier. C?est également ce qui a permis à ces transformateurs d?imposer leur diktat aux viticulteurs et a poussé nombre de ces derniers à l?arrachage. En définitive, c?est la conséquence de la criarde absence d?une politique viticole dans le cadre du PNDA. De la sorte, il était presque heureux que la production ait drastiquement chuté en 2007, soit 117 379 q contre 277 690 q en 2006. En effet, cela a permis de l?écouler moins difficilement. Mais qu?en sera-t-il pour 2007/2008 ? Il y a trop d?inconnues pour émettre une quelconque projection. Mais dans l?état actuel des choses, une catastrophe n?est pas à écarter. C?est ce qui a amené le wali à donner instruction au DSA pour établir un audit de la coopérative viticole (COPEVIT), une coopérative censée être le fer de lance des viticulteurs.


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