Algérie

Aïn Témouchent. « Allal oua Otmane » fait le bonheur des petits



La maison de la culture a marqué la célébration des journées des 9, 10 et 11 décembre 1960 par plusieurs activités, dont la représentation de deux spectacles théâtraux et la présentation d?un ouvrage mémoriel dont elle a soutenu l?édition. A cet égard, « Béni-Saf, le legs du large et des entrailles de la terre », paru chez Dar El Kitab El Arabi, l?a été au titre d?une politique d?encouragement aux auteurs locaux. Pour ce qui est du premier spectacle, sa programmation a été arrêtée en raison de son thème et en résonance avec l?évènement. Il s?agit de « Sanaoud Yaoumen », une pièce qui traite de la question palestinienne et dont nous avons eu à rendre compte dans ces mêmes colonnes. Quand au second spectacle, il s?adressait aux enfants venus nombreux comme d?habitude, le lundi, où le 4ème art est à l?affiche. Ils ont eu droit à « Allal oua Othmane », réalisé sur la base d?un texte de Abdelkader Belkeroui, un des initiateurs de ce type de théâtre en Algérie. La mise en scène a été assurée par un des spécialistes dans ce genre, Mouffok Djillali, et également créateur comme pas un de décors qui enchantent l??il et l?imagination. Depuis sa générale à laquelle nous avions assisté au TRO, le spectacle s?est substantiellement bonifié. Sur scène, les comédiens, libérés depuis, s?en donnent à c?ur joie pour le bonheur des enfants. Il y a de la fantaisie dans leur jeu et de la légèreté sur fond de couleurs, de chants et de danses. Bouaziz Naoual est une méchante mais pas monstrueuse Settouta. Abdelkader Kesraoui est dans le rôle du bohémien et Hicham Bouabdellah dans celui de Chater. Et pour cause d?empêchement du comédien qui campe le personnage de Allal, Belkeroui l?a remplacé au pied levé. Enfin, Missoum Amine tient le personnage du père dans une brève apparition, puis celui de Othmane. Quant à l?histoire, elle oppose comme convenu les forces du mal à celles du bien. Les premières vont intriguer afin de spolier Allal et Othmane du lopin de terre qu?à sa mort leur père leur a légué. Pour rappel, cette production de « Ibdae El Djazaïr » a participé au festival international de théâtre pour enfants de New Delhi. Cependant, la troupe ne pouvant se déplacer pour cause des exorbitants frais de transport, c?est l?enregistrement vidéo du spectacle qui a été donné à voir par Missoum Amine qui, lui, a fait le déplacement en Inde.


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