La main-d'œuvre qualifiée est devenue par la force des temps une monnaie de plus en plus rare dans la wilaya d'Aïn Témouchent, au point où certains projets de BTPH tournent au ralenti par la faute de l'absence de maçons qualifiés, de ferrailleurs, de coffreurs et de plâtriers.
Un constat relevé par plusieurs responsables d'entreprises privées du secteur du bâtiment et des travaux publics activant à travers le territoire de la wilaya d'Aïn-Témouchent qui sont confrontées au problème de manque de main-d'œuvre spécialisée. Ainsi, les entrepreneurs sont contraints de recourir à des recrutements de travailleurs d'autres wilayas pour achever leurs projets dans les délais impartis. Les témoignages de certains entrepreneurs sont édifiants, à l'exemple de l'entreprise domiciliée à Sidi Bel-Abbès, réalisatrice d'un lycée à Tamzoura et d'un CEM à Aïn El-Beïda. Son responsable nous a déclaré : «Depuis le lancement de nos projets à Tamzoura et Aïn El- Beïda, je souffre du manque de main-d'œuvre, au moment où les jeunes de ces deux localités se plaignent du chômage. J'ai été obligé de ramener 80 travailleurs de la wilaya de Sidi Bel- Abbès, en mettant à leur disposition un bus et deux Karsan pour leur assurer le transport en aller et retour. Ceci pour pouvoir achever les travaux dans les délais. Je vous signale aussi que tous mes travailleurs sont assurés à la Sécurité sociale.» Pourtant les différents centres de formation professionnelle de la wilaya forment chaque année la main-d'œuvre spécialisée selon les besoins réels de la wilaya, seulement les jeunes répugnent à activer dans le secteur du BTPH en raison des tâches jugées pénibles.
Posté Le : 01/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S B
Source : www.lesoirdalgerie.com