Algérie

Aïn Témouchent


Vers la réhabilitation de la police administrative L?été prochain, les Témouchentois n?auront-ils plus à subir, jusqu?au petit matin, le supplice des D.J., fêtant nuit après nuit de tapageuses noces à coups de stridents décibels ? Cela est bien probable au regard des promesses d?une journée d?études portant sur la police administrative et sur sa relation avec l?ordre public. En plus clair, les laxismes de tous bords étaient à l?index, ce qui devrait mettre fin aux mises en accusation mutuelles avec, d?un côté, des P/APC stipendiés parce qu?ils n?useraient pas de leurs prérogatives en la matière et, de l?autre, les récriminations de ces élus rejetant la faute sur les services de l?ordre qui laisseraient lettre morte leurs arrêtés. Dans son intervention, le wali a mis en exergue le fait que la réussite du développement local n?a de sens que si ce dernier concourt à la salubrité et à la tranquillité publiques, déplorant les dysfonctionnements qui amènent parfois les administrés à verser dans des manifestations violentes pour faire la démonstration d?une capacité de nuisance censée amener les pouvoirs publics à agir dans le sens souhaité. favoriser le travail de proximité Lors du débat, il a été rappelé que la décennie noire a généré un lourd passif du fait que les différents pouvoirs de police étaient occultés par les nécessités de la lutte anti-terroriste. Aussi, à la faveur de la paix revenue, il a été convenu de l?établissement d?un programme d?actions ciblant prioritairement les atteintes à l?urbanisme, à la salubrité publique et à l?environnement. Dans cette perspective, le conseil de sécurité de wilaya a déjà convenu du redéploiement de la garde communale dans sa mission de police administrative au bénéfice des communes dépourvues de services de sécurité. Durant les travaux des deux ateliers ouverts, une salvatrice mise à plat des problèmes s?est imposée, au regard de l?importance des enjeux. Malheureusement, si nous avons été le bienvenu dans un groupe, nous avons été éconduit du second par un adepte de l?opacité, soucieux de gérer sa carrière de cette façon dans une wilaya dont, pourtant, vis-à-vis de la presse, le chef de l?exécutif s?illustre, autant que faire se peut, par la transparence dans sa gestion des intérêts de la collectivité. Pis, ce fonctionnaire s?était même ingénié à s?excuser en prétextant des instructions reçues en ce sens. Au sein de l?atelier n°2, les policiers, les gendarmes, les cadres des différentes polices de l?administration et les élus ont mis en avant la cessation des intempestifs empiétements sur les prérogatives des structures légales de coordination entre les différents pouvoirs. Ils ont insisté sur la nécessité de la réhabilitation pleine et entière de ces structures dans leurs missions. Dans le même ordre d?idée, il a été rappelé l?intérêt à veiller à une stricte légalité des actes de police administrative ainsi qu?à favoriser un travail de proximité de la part des différentes polices (BHIC, urbanisme, police de l?eau, de la voirie, des forêts, de l?environnement,...). A cet égard, il a été mentionné que le civisme ne peut s?imposer que par une action préventive dans la proximité engagée par l?administration locale. Quant à la question de la circulation de l?information relativement à des situations problématiques, de son traitement comme de la prise de décision, elle a été mise en parallèle avec la réactivation de la commission de wilaya de prévention et de protection civile ainsi que ses différents démembrements locaux. Au bout du compte, selon d?aucuns, la journée d?études, organisée en fin de semaine passée, devrait être rééditée afin de décloisonner les barrières entre les institutions en établissant le dialogue entre leurs agents.
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