Aïn Témouchent

A une semaine de la fin du Ramadhan, comment se présente la situation avant la ruée sur la grande bleue 'Tout d'abord, il n'y aura pas de changement par rapport à l'année dernière, puisque c'est le même nombre de plages ouvertes à la baignade, soit 18. Onze demeureront interdites dont l'une, celle de Sidi Boucif en raison de sa pollution, mais qui, comme chaque année, sera fréquentée sans qu'aucune autorité ne s'en émeuve. Par ailleurs, ce n'est plus la direction du Tourisme qui est en charge de la saison estivale, le ministère de l'Intérieur ayant pris les choses en main.Ce n'est pas les directions du Tourisme qui possèdent les leviers de la gestion de la saison estivale mais bel et bien les communes, les daïras et d'autres directions de l'exécutif de wilaya qui sont mobilisées dans sa prise en charge. A ce propos, cette année, les directions de la Jeunesse et des Sports et de la Culture sont appelées à animer les plages. Par ailleurs, la gestion des plages impose une charge financière aux communes généralement pauvres au profit des estivants et au détriment de leurs habitants. De la sorte, les collectivités locales, par des concessions octroyées à des commerces saisonniers ainsi que la location des parkings pourront, quelque peu, rentrer dans leurs frais et apprendre même à en faire une source non négligeable de revenus. Les taxes devront être versées directement à elles et ne transiteront plus par le trésor qui ne leur accordait qu'une petite ristourne. Il leur est cependant fait interdiction de concéder tout ou partie d'une plage.