Algérie - A la une


AIN-TEMOUCHENT
La question des habitations vulnérables revient au-devant de la scène, cette semaine, à Aïn- Temouchent. Des familles habitant toujours un immeuble collectif classé «rouge», sis au 24 de la rue Rabhi Saïd, viennent d'interpeller, une fois de plus, les autorités locales pour trouver une solution définitive à leur cas. Touchée par le séisme du 22 décembre 1999 qui a frappé la wilaya d'Aïn-Temouchent, cette habitation abrite toujours, tant bien que mal, des familles qui ont épuisé tous les recours, et qui vivent la peur au ventre de finir sous les décombres de leurs toits, suite à un éventuel effondrement. Mais, car il y a un mais, le grand point d'interrogation est que cette bâtisse, en dépit de sa dangerosité reconnue par un organisme d'Etat, est à ce jour occupée par des familles qui n'ont de cesse, pourtant, de tirer la sonnette d'alarme. Ces familles, depuis le lendemain du drame de 1999, vivent avec cette perpétuelle angoisse de voir un jour leurs maisons s'effondrer sur leurs têtes. Classée «rouge», cette bâtisse branlante n'est, si l'on croit les propos des occupants, presque plus que des ruines qui auraient dû être rasées depuis longtemps. «Lors des intempéries, notamment les dernières, nous ne dormons que d'un ?il, dans la crainte de voir les eaux envahir et endommager nos lieux de ce qui est censé nous garder à l'abri», diront des résidents. «Nous avons effectué plusieurs démarches auprès des autorités locales, pour les inciter à concrétiser les promesses qu'ils nous ont faites.Mais à chaque distribution d'un nouveau quota de logements sociaux, c'est une nouvelle désillusion. Cela reste de vaines promesses et paroles sans lendemains», ajoutent-ils. En attendant de voir des jours meilleurs, ces habitants parlent d'un quotidien très difficile, dans lequel la plupart de leurs enfants souffrent de maladies respiratoires chroniques, soutiennent-ils.




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