Plusieurs travaux d'extension et d'aménagement portuaires et routiers seront lancés prochainement, à travers la wilaya d'Aïn-Temouchent a-t-on appris auprès d'une source proche de la direction des travaux publics. Les travaux portuaires portent sur la modernisation des ports de Béni-Saf et de Bouzedjar. À Béni-Saf, il s'agit d'une extension par le prolongement de la jetée nord du port d'environ 470 m sur un angle de 160° pour permettre son confortement. La passe d'entrée devra être, en conséquence, déportée d'autant vers l'est, ce qui permettra la création d'un deuxième bassin de 3 ha, le premier étant de 17 ha. Cette opération qui s'intègre dans le cadre du quinquennat en cours 2015-2019, réunit toutes les procédures technico-légales dont l'étude technique vient d'être finalisée, a indiqué aussi notre source. À Bouzedjar, c'est l'achèvement d'une seconde opération d'étude portant protection du port contre les inondations. Dans le même élan, on a appris aussi le lancement de l'étude de la voie express reliant la zone industrielle de Béni-Saf à l'autoroute est-ouest sur une distance de 60 km. La jonction de cette ligne routière se fera à hauteur de la ville de Sidi Ali Boussidi (Sidi-Bel-Abbès), a ajouté la même source d'information. L'itinéraire choisi longera les périphéries de plusieurs localités de la wilaya d'Aïn-Temouchent.Cette voie express comprendra 05 ouvrages d'art, 17 ponts et 10 échangeurs. En outre, la ville d'Aïn-Temouchent a bénéficié d'une voie périphérique dédoublée sur 12 km pour réguler la circulation. À Béni-Saf aussi, une bretelle d'évitement, pour permettre aux usagers de la route de l'emprunter sans passer par les artères principales du centre-ville où s'embouteillent les véhicules de tous tonnages, est en voie de réalisation. Long de 1,3 Km, le nouvel aménagement routier permettra de contourner la ville par le nord en l'empruntant par le périphérique Est, tout en longeant la forêt «Aïn-el-baïda» (ex Fontaguerra), puis la plage Sidi-Boucif pour enfin se retrouver près du port.Autant fluide que la circulation le deviendra, l'environnement sera moins pollué par les émanations de gaz que libéraient les pots d'échappement des automobiles en plein centre ville. La bretelle d'évitement coûterait quelque 20 milliards de centimes au trésor public. Mais, les touristes, ainsi ceux se, rendant à la pêcherie du port, vont découvrir ce nouveau panorama proposant une vue magnifique sur l'île de Rachgoun.
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Posté Le : 10/01/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Bensafi
Source : www.lequotidien-oran.com