AïN TéMOUCHENT

Vendredi dernier, juste après les premières pluies diluviennes d'automne qui se sont abattues sur la région, des habitants d'El-Amria ont manifesté leur mécontentement à la suite des inondations ayant touché leurs habitations. N'était l'intervention, dès les premières gouttes de pluie, des éléments de la protection civile qui ont réussi à mettre hors de danger plusieurs personnes, la situation aurait pu être catastrophique.Ce qui n'a pas manqué de susciter des craintes chez de nombreux habitants quant à ce qui risque de leur arriver pour la période hivernale. Quelles solutions a-t-on envisagé pour y faire face ' C'est du moins la question qui taraude tous ceux qui résident dans des bidonvilles, notamment au chef-lieu de wilaya.Alors que plusieurs axes routiers ont été coupés à la circulation, nous apprenons que même la ligne ferroviaire qui relie Aïn Témouchent à Oran n'a pas été épargnée par les crues au niveau d'un pont, ce qui a causé l'arrêt temporaire du train.A Chaâbat El-Leham, l'on a fait état de coupures intempestives et récurrentes du courant électrique qui ont causé des désagréments aux ménages. Mercredi après-midi, rappelons-le, certains habitants de la petite localité montagneuse de Béni Ghanem (commune de Sidi Safi) ont été surpris par des pluies torrentielles qui les ont fait fuir de leurs foyers. En l'absence d'un plan d'aménagement des oueds savamment étudié, comme l'avaient revendiqué auparavant ces habitants auprès des autorités locales, l'inquiétude sera toujours là.