En 2013 et au cours du 1er semestre 2014, le secteur privé a offert plus de postes d'emplois que le secteur public à travers la wilaya de Témouchent.Ainsi, selon les statistiques de l'ANEM exposées à la faveur de la visite du ministre du Travail, si en 2013 le privé a fait des offres pour 2 516 postes, le public en a proposé 1 112. En outre, en 2014, le premier s'est illustré avec 2 313 offres, soit 82% de l'offre d'emploi totale. Néanmoins, bémol, l'écrasante majorité des postes créés l'ont été à titre temporaire, soit 74% en 2013 et 84% en 2014 ! Autre fait marquant, si les demandes d'emploi enregistrées atteignaient 27 488 et 13 901, respectivement les deux années précitées, les demandes formulées par les jeunes pour les mêmes périodes avoisinent seulement 28 et 31%.Pour ce qui est du dispositif DAIP en faveur précisément des jeunes, les postes d'emploi qu'il offre depuis 2011sont en nette régression pour être passés de 19 785 à 3 478 en 2013 et à 501 jusqu'à juillet 2014.On note subsidiairement que l'emploi par le biais du DAIP au sein de l'administration est en voie d'extinction mais au profit de l'emploi au sein du secteur économique, selon les nouvelles orientations gouvernementales. Il n'est pas également sans intérêt de noter que malgré l'importance du nombre de postes qu'il a pu offrir, ce dispositif, entre 2009 et 2014, n'a pu se traduire que par 654 permanisations de jeunes, soit 466 en CDI et 188 en CDD.C'est la formule du CTA (contrat de travail aidé) qui est en train de supplanter timidement le dispositif du DAIP. En fait, les jeunes tout comme les chômeurs s'étaient orientés respectivement vers l'ANSEJ et la CNAC pour la création d'activités dont le nombre (ANSEJ + CNAC) a oscillé depuis 2011 de 921 à 1 048 en 2013 en passant par 2 032 en 2012. Pour le premier semestre 2014, il est arrêté à 663 projets.Ce que l'on observe, selon la remarque du ministre El Ghazi Mohamed, c'est la tendance générale, comme à travers le pays, à s'orienter vers des activités de la facilité, particulièrement les services et le transport (marchandises et voyageurs). L'on relève cependant une légère mais pas encore significative remontée au profit de l'agriculture et dans une moindre mesure pour le BTPH depuis qu'il est mis un frein à l'agrément des projets pour les activités de transport.
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Posté Le : 24/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Kali
Source : www.elwatan.com