AIN TEMOUCHENT

Les pêcheurs au niveau du port de Béni-Saf ont observé un mouvement de grève à partir de ce mardi avec un durcissement de ton puisque cette grève ne sera suspendue qu'après une réponse favorable aux nombreuses revendications dont la principale a trait à la modification de l'arrêté en question.Pour sa seconde année d'exécution, l'arrêté ministériel relatif au repos biologique interdisant la pêche à l'intérieur des 3 miles marins et qui s'étend du 1er mai au 31 août ne fait toujours pas l'unanimité au sein des professionnels. Et comme conséquences, les pêcheurs au niveau du port de Béni-Saf ont observé un mouvement de grève à partir de ce mardi avec un durcissement de ton puisque cette grève ne sera suspendue qu'après une réponse favorable aux nombreuses revendications dont la principale a trait à la modification de l'arrêté en question. Selon des protestataires, le texte interdit aux seuls chalutiers de pêcher dans des zones bien définies alors que les sardiniers et les bateaux de petits métiers sont épargnés. C'est pourquoi, ces derniers exigent une commission d'enquête ministérielle qui devra les entendre "afin de réparer cette injustice" et par ricochet les aider à trouver les solutions aux nombreux problèmes qu'ils rencontrent quotidiennement dans l'exercice de leurs activités. "Nous avons des suggestions à faire dans le cadre de la modification de cet arrêté, comme la prise en compte du facteur profondeur", précisera l'un des grévistes qui révèle qu'un groupe d'avocats a déjà été désigné pour prendre le dossier en charge "alors que toutes les autorités, aussi bien à l'échelle locale qu'à l'échelle centrale, seront informées de nos intentions car notre mouvement est pacifique", a-t-il ajouté. Il est utile de rappeler que les textes qui organisent la pêche prévoient des sanctions allant de trois mois à une année de prison et une amende oscillant entre 200 000 et un million de dinars pour ceux qui ne respectent pas la période de repos biologique des produits de pêche.M. LNomAdresse email