Algérie

AIN TEMOUCHENT



AIN TEMOUCHENT
Selon certains bouchers, cette hausse des prix est due en particulier à deux principales raisons, dont la baisse de la production du poulet de chair durant cette saison hivernale.Après le poisson bleu, en particulier la sardine qui a presque disparu du plat du consommateur témouchentois, alors que la wilaya dispose d'un littoral de 80 km et de deux ports, dont celui de Bouzedjar, classé premier en termes de production de poisson bleu, c'est au tour des viandes blanches de tourner le dos au citoyen à la bourse moyenne.Ces derniers jours, les fêtes successives de fin d'année et du Mawlid Ennabaoui n'ont pas profité à certaines familles. D'ailleurs, les nombreux ménages qui ont déjà éliminé les viandes rouges de leur couffin en raison de sa cherté n'ont pas caché leur désapprobation et ne comprennent pas les raisons qui ont poussé les bouchers à fixer ces prix prohibitifs, et ce, au moment où ils s'attendaient à une mercuriale beaucoup plus clémente, à l'instar de celle de certains fruits et légumes. En effet, le prix du poulet a connu une hausse vertigineuse aussi bien au chef-lieu de wilaya qu'à Béni Saf et Hammam Bou-Hadjar, à l'instar d'autres régions de la wilaya. Celui-ci a dépassé tout entendement en atteignant la barre des 360 DA/kg contre 250 DA/kg depuis quelques jours seulement, soit une marge de 100 DA par kilo. Quant au prix pratiqué sur les autres viandes blanches, à l'image de la dinde ou de l'escalope, mieux vaut ne pas en parler du moment que le kilo s'est écoulé entre 480 DA et 530 DA pour atteindre à la veille du Mawlid Ennabaoui 550 DA, alors que l'escalope s'est vendue à presque 1000 DA/kg. Selon certains bouchers, cette hausse des prix est due en particulier à deux principales raisons, dont la baisse de production du poulet de chair durant cette saison hivernale, dans la mesure où "les aviculteurs ne veulent pas se lancer dans la production de poulet de chair en grande quantité, au risque de perdre leurs volailles avec ce temps glacial, donc ils ne peuvent faire face à une demande sans cesse croissante de viandes blanches à l'occasion des fêtes qui se sont succédé". Ce qui n'a pas manqué de perturber un marché avicole déjà fragilisé par d'autres charges dont le prix des aliments de volaille qui, en raison de leur cherté, ont fait disparaître plusieurs éleveurs aux moyens limités, sachant que le quintal des aliments a atteint 4800 DA. Mais cela n'a pas empêché certains bouchers de Béni Saf à fixer le prix du poulet à 285 DA se contentant d'une petite marge bénéficiaire et défiant toute concurrence déloyale. C'est dire que les raisons de cette frénésie des prix sont bien ailleurs, et que seule une autorité de régulation est à même de mettre fin au diktat des intermédiaires qui ne reculent devant rien pour "déplumer" le consommateur.M. LNomAdresse email




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)