Monsieur Aboubekr
Benbouzid, ministre de l'Education nationale, qui
était en visite de travail à Aïn Témouchent,
ce dimanche 08 mai, une date mémorable dans l'histoire de l'Algérie
contemporaine, qui nous renvoie tout droit sur les évènements douloureux ayant
causé la mort à 45 mille Algériens dans les régions de Guelma, Kharrata, Sétif et autres localités de l'Est algérien, avait
déclaré que «des grands efforts ont été déployés par les responsables de la
wilaya et qu'il était heureux d'entendre le directeur de l'éducation dire que
pas moins de 85% des établissements sont dotés d'Internet».
Au CEM d'El-Malah,
un professeur pris en aparté avait posé le problème de surcharge sur le taux
horaire: 26 heures au lieu de 22 prévues, tandis qu'une élève rencontrée à la
sortie de la salle équipée d'outil informatique, avait dit que l'Internet ne
fonctionne pas. Entendant le ministre parler de «salle de sport qu'il faut
réaliser pour permettre aux élèves de pratiquer le sport», le P/APW a mis à la
connaissance du ministre «que les salles existent mais manquent d'équipements».
Rétorquant sur-le-champ, le ministre a laissé «entendre qu'il va les équiper». Ça
a été bien reçu par madame le wali et le P/APW et ça nécessite un suivi. Enchaînant,
le ministre avait reconnu que les moyens mis à la portée de la wilaya, notamment
pour le secondaire, permettront de répondre aux besoins du quinquennal 2010-2014.
Ce qu'il manque, dit-il, c'est d'améliorer
les résultats. Revenant à une seconde question de notre bureau en rapport avec
les préoccupations des enseignants de l'université qui expriment des niveaux
assez bas des nouvelles recrues, le ministre reconnaît que la réforme n'a pas
réussi partout. La question du français a été citée comme exemple à ce titre.
Selon Benbouzid
cela nécessite «des coordinations et l'édification de passerelles entre
éducation et l'université. Pour lui, l'argent existe et il est question de
doter les lycées de laboratoires informatiques. Dans le même contexte, le ministre
entend doter les écoles primaires qui ne disposent pas d'outils informatiques
dès la prochaine année scolaire.
Par ailleurs, lors de l'exposé qu'a
présenté le directeur de l'éducation à son ministre, il a été mis à notre
connaissance la fermeture de 500 classes situées au niveau de plusieurs
établissements. Interrogé à ce propos, un chef de service de la direction de
l'éducation estime que cela est dû au fait que la ville a subi des extensions
ayant permis un déplacement des activités et des populations qui habitaient
l'ancien tissu urbain.
Et comment justifier alors les nouvelles
inscriptions des écoles et des collèges ? Au début de sa visite, le ministre a
assisté aux épreuves du bac sportif qui se déroulent à l'OPOW
d'Aïn Témouchent. Il y
avait 467 candidats libres venus de plusieurs wilayas.
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Posté Le : 10/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com