Ces derniers temps, faute d'un organisme
habilité à fournir des statistiques, selon les normes usuelles mondialement
appliquées, d'une part, et afin de ne pas se laisser influencer par des
chiffres contradictoires étalés sur la presse depuis le début de la saison
estivale, édition 2011, d'autre part, l'on a préféré se référer à ceux fournis
par la protection civile de la wilaya d'Aïn-Témouchent
qui ont plus de crédit et de fiabilité, par rapport aux données non sourcées quelquefois. Après un entretien d'une demi-heure
environ, le commandant Ammari a mis à notre
disposition deux éléments du service habilité à communiquer les BRO. De prime
abord, l'on s'est entendu sur la démarche à suivre et la période (01/06 au 21/07/2011)
à parcourir pour connaître les principaux évènements survenus et les actions
intéressantes entreprises en égard à la particularité de cette saison qui a
connu une affluence record de plus de 4 950 000 estivants, un chiffre arrêté au
21/07/2011 contre 4 300.000 en 2010 à la même date de référence. Ainsi, les
données statistiques de la P.C indiquent pas
moins de 2866 interventions effectuées, soit 57 actions/jour au niveau des 19
plages surveillées. La tension a été focalisée autour des plages du Puits (Béni-Saf), Terga, el Hillal, Rechgoun II, Rechgoun I et Sassel qui ont recensé
respectivement 833.600, 586.800, 793.250, 449.350, 379.400 et 255.640 estivants.
Elles totalisent plus de 3.000.000 estivants soit 61% du flux global. Cette
première analyse est intéressante et fait ressortir le réseau routier le plus
sollicité durant la saison estivale et qui nécessite aussi une surveillance
accrue et un contrôle permanent du dispositif « Plan bleu » et « Plan Delphine
». Le 02 juillet passé, aux environs de 20 heures, le soleil commençait à aller
vers le dernier horizon marquant le crépuscule. L'on se dirigeait en direction
de Béni-Saf via Sidi Ben Adda - Sidi Djelloul. Le tronçon de route formait une suite inestimable
de voitures dans les deux sens et feux allumés. La précaution et la vigilance
se plaçaient au-devant des préoccupations des automobilistes.
La même tendance ou presque caractérisait
le CW reliant El-Malah-Terga, Aïn-Témohchent-Terga
et Béni-Saf-Rechgoun, selon les statistiques des
forces de l'ordre qui maintenaient des barrages fixes et mobiles de jour comme
de nuit. Par ailleurs, Hammam Bou-Hadjar, l'autre
destination des curistes venant des villes intérieures et du Sahara, ne
connaissait pas de répit. Toutes les immatriculations de voitures affichent
leur présence.
Les plus rencontrées sont celles de Béchar, Djelfa, Naâma, M'sila, El
Bayad, Adrar, Illizi… Sur
le plan interventionnel, le dispositif de la PC s'appuie sur 40 agents
professionnels, 142 saisonniers formés intra muros et ayant acquis des notions
de secourisme et sauvetage. En moyenne, disait le commandant Ammari, il y a deux professionnels par plage. La logistique
est focalisée sur les 09 plages dont celles citées plus haut.
Elles sont dotées de zodiacs et de deux
unités marines à (Bouzedjar et Béni-Saf)
pourvues de deux semi-rigides. Par ailleurs, notre source d'information a porté
à notre connaissance qu'une caravane de sensibilisation sur les dangers de la
route et les mesures à prendre sur les lieux de baignade a été menée du 2 au 7/07/2011.
Des démonstrations ont été effectuées devant les estivants, dans les plages, a-t-il
précisé. Par ailleurs, il a été recensé durant la période de référence 103
accidents dont 59 survenant dans les routes nationales contre 96 accidents en 2010
dont 51 recensés sur les routes nationales. L'observateur peut sans peine constater
une hausse de 08 accidents.
L'on avait aimé trouver des explications
dans les statistiques fournies mais l'on tient à le savoir, en fin de période
estivale si les responsables concernés accordent de l'importance à cette
préoccupation. Par ailleurs, il est à noter que la quasi-totalité des dos-d'âne
implantés ne sont pas normatifs, d'une part, et leur signalisation laisse à
désirer à tel point que ces ralentisseurs sont souvent la cause d'accidents, d'autre
part. C'est en ces périodes caractérisées par des tensions que les bureaux
d'études devaient axer leur travail. Et déjà l'on est à 11 morts contre 08 la
saison passée.
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Posté Le : 25/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com