Les travailleurs
habitant Aïn Smara, obligés de faire quotidiennement la navette (environ 20 km)
pour rejoindre leurs postes de travail à Constantine, se plaignent amèrement
des problèmes de transport, à l'aller comme au retour. Si, parmi ces milliers
de citoyens, certains ont la chance d'habiter le centre-ville, ceux qui
habitent la périphérie et particulièrement le faubourg de Haricha vivent,
disent-ils, le calvaire au quotidien. Une fois arrivés au centre-ville de Aïn
Smara, ils vont se retrouver exposés à un second problème et non des moindres,
faute de transport: comment rejoindre leur logis et dans quelles conditions?
Du côté de l'APC,
le président se dit «préoccupé» par ce grand problème et affirme que la mairie
de Aïn Smara «a officiellement saisi la direction des Transports pour
solliciter son aide et ses conseils». Il ne peut renforcer le transport par les
moyens propres à l'APC, les trois bus, propriété de la commune, affirme son
président M. Zebilah Rabah «sont utilisés pour le ramassage scolaire et
suffisent à peine à accomplir cette mission». Quant au problème du transport
vers Haricha, «il ne se pose qu'à partir de 17h mais il est actuellement à
l'étude et l'APC nourrit beaucoup d'espoir de le régler, au plus vite, à en
retirant de la circulation certains bus trop vétustes et trop souvent en pannes
mécaniques et autres désagréments fréquents et les remplacer par des neufs.
Les avis et les
appréhensions de la mairie de Aïn Smara sont partagés par le syndicat des
transporteurs de la wilaya par la voix de M. Lahmar Lyes, son secrétaire
général. Ce dernier estime que c'est surtout la capacité des bus utilisés qui
doit être revue à la hausse. Au lieu des J-9 utilisés présentement, il serait
plus judicieux d'utiliser des véhicules plus spacieux donc plus fonctionnels.
Une solution que propose le syndicat tout en impliquant la municipalité en lui
laissant la responsabilité de régler, elle-même, ces problèmes. En ce qui
concerne la direction des Transports, M. Jouini Abdelmalek, directeur de
wilaya, estime que les problèmes de transports de cette ville, avec ses 30.000
habitants, «sont uniquement et strictement liés à la qualité. Avec une
vingtaine de bus et plus de 60 taxis, en plus d'une seconde ligne urbaine, les
affaires devraient fonctionner comme sur des roulettes mais je reste persuadé
que c'est surtout un problème de qualité. Nous le réglerons en créant, le cas
échéant, de nouvelles lignes mais nous insistons sur le fait que ces vieilles
épaves (certains bus datent de 1972) doivent disparaître pour laisser place à
des véhicules plus récents mais surtout, plus confortables».
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Posté Le : 26/02/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rahmani Aziz
Source : www.lequotidien-oran.com