Dans le cadre du programme de petites initiatives pour les organisations de la société civile d’Afrique du Nord, regroupant les quatre pays (Algérie, Maroc, Tunisie et Libye), chapeauté par le Fonds français de l’environnement mondial (FFEM), l’association écologique «Terre-Verte» (Ardh-Khadra) de Aïn-Séfra, a, en étroite collaboration avec la Direction de l’environnement de la wilaya de Naâma, organisé hier à l’hôtel «Mekter» de Aïn-Séfra, une rencontre nationale de lancement officiel du projet «contribution à la réhabilitation des systèmes écologiques fragilisés Stipa Ténacissima (Alfa) et pistacia atlantica (Botma)» à travers les zones steppiques en Algérie.
Ont assisté au lancement de cet important projet, Mme Aït-Kaci Farida, coordinatrice nationale et représentante du FFEM (Salon de la nature) en Algérie, des professeurs universitaires des wilayas de Biskra, Sidi-Bel-Abbès, Laghouat et Naâma, les partenaires environnementaux, à l’exemple de la Maison de l’environnement de la wilaya de Naâma, la DSA (services agricoles), la Conservation des forêts, la Protection civile, les Verts, ainsi que les élus locaux (APC/APW).
Pour rappel, le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) finance depuis 2006 des projets locaux, dans des pays d’Afrique, à travers son programme de petites initiatives (PPI), notamment, dans la conservation des espèces et des écosystèmes ; la cogestion des aires protégées terrestres et marines; écotourisme et partage des bénéfices de la conservation.
Cet appui vise à renforcer la contribution de la société civile dans ces pays, en matière de conservation de la biodiversité et de lutte contre le changement climatique.
Les projets recherchés doivent aborder les thématiques suivantes: l’amélioration de la gouvernance territoriale, la protection des espèces menacées, la gestion des aires protégées et de leurs périphéries et la lutte contre le braconnage et le commerce illégal d’espèces sauvages.
Jadis, dans les années 1950, toutes les cartes décrivent la région, de mer de l’alfa, aujourd’hui, les signes des effets dévastateurs sont pratiquement dus à l’agressivité climatique et humaine à la fois.
B. Henine
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Posté Le : 29/04/2019
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : B. Henine
Source : LeSoirdAlgerie.com du dimanche 28 avril 2019