AÏN-SEFRA - Le train-train de la chenille processionnaire du pin

Chaque année des centaines d’hectares de pins – plantés dans le cadre du barrage vert — sont envahis et ravagés par les chenilles processionnaires.

Les services des forêts sont appelés à une campagne de traitement des bandes de pins d’Alep de la région.

Cette espèce de conifère à feuillage persistant est infestée par la chenille processionnaire qui est à son dernier stade (L5). Des multitudes de nids sont formés dès le stade (L1) sur les branches des pins, passant ainsi toutes les étapes (L1 à L5). Une fois parvenues à maturité, elles vivent en colonies, et se déplacent en file indienne pour enfin s’enfouir dans le sol et se convertir plus tard en papillon.

Ce genre de ver provoque des maladies des yeux, et provoque une réaction urticante donnant de fortes démangeaisons qui se traduisent souvent en eczémas et demeurent souvent inguérissables.

La lutte anti-processionnaire devrait se faire normalement à la fécondation qu’on appelle premier stade (L1 en septembre-octobre), maintenant qu’elle est à son dernier stade (L5), il ne reste plus que le ramassage et l’incinération, sinon la chasse aux papillons par la glu, car une fois le mâle obtenu, c’est toute une armada de papillons femelles qui s’ensuit, apprend-on auprès d’un écolo.

Aucun traitement, du moins pour le moment, n’est préconisé de la part des services des forêts qui devront normalement agir sur ce danger environnemental, car la bande forestière avoisine les établissements scolaires (comme les deux CEM. B.4, et autres écoles primaires), ainsi que les habitations ; une bande qui s’allonge sur des dizaines de kilomètres, longeant la RN 6 du sud de la wilaya en allant vers les Hauts-Plateaux.


B. Henine