La truffe (terfaçe), ce cher diamant, produit de luxe par excellence, une espèce de champignon souterrain non-phanérogame, sans racine, sans fleurs, et sans chlorophylle. Récoltée sans labours, sans semences, sans irrigation, de couleur naturelle, marron ou blanche, exploitée dans les régions des Hauts- Plateaux et du sud du pays, elle inonde les marchés de la région d’El-Bayadh, Bougtob, en passant par Mechéria, Aïn-Sefra, jusqu’au- delà de la wilaya de Béchar.
Des foules nombreuses, une multitude d’acheteurs, de curieux autour des étals, les caisses à truffes, telles des nuées d’abeilles qui se fondent sur leurs ruches.
La truffe donc est partout, proposée même dans certains magasins, voire même aux abords des routes, mais au prix encore exorbitant 400, 600 voire 800 DA pour la meilleure qualité, alors qu’au moment de son apparition, son prix dépassait largement celui de la viande rouge.
Un prix en baisse puisque pour cette saison, la récolte serait importante, grâce aux dernières précipitations, nous dit-on.
Si chez nous, aucune étude n’a été faite sur «notre truffe», pour l’instant on ne connaît que deux variétés seulement, sans concurrence: la blanche et la marron qui est très rare.
Par contre, en Europe, principalement en France, il existe 32 variétés de truffe. Elle est appelée communément le diamant noir, mais la majorité ne présente aucun intérêt gastronomique. Les plus connues et les plus recherchées sont au nombre de quatre seulement. Telle la truffe noire du Périgord qui est cédée entre 800 et 1.100 euros le kilogramme.
Notons, que les récolteurs de truffes viennent de partout. Certains les achètent en vrac sur les sites d’exploitation pour les revendre sur les marchés, d’autres passent des jours à les récolter. Les sites sont situés généralement dans des zones éparses.
Les effets de la truffe sont bénéfiques. En gastronomie, sa consommation reste exceptionnelle par sa grande dégustation ; ses différents mets sont connus par la population de la région: tajine au ragoût ; purée avec du beurre de brebis (refça) ; ragoût avec du couscous.
En médecine, l'extrait et le zeste de la truffe sont conseillés pour les opérations chirurgicales (comme pansements) ou les maladies des yeux (trachome et conjonctivite).
B. H.
jai envis de 4kg de trufes avec tous mes salutation merci
bounamous tarek - profesion liberale - mila, Algérie
24/07/2016 - 305224
Nâama : ruée vers la truffe!:
Depuis les premiers signes du printemps, chaque jour que Dieu fait, c’est la ruée dans tous les sens vers les vastes étendues de la steppe.
Hommes, femmes et enfants se lancent, en voiture, à moto ou à bicyclette et parfois à pied, à la recherche d’un genre de champignon de la famille des ascomycètes, largement connu dans la région sous l’appellation de terfesse. Une denrée naturelle et locale très prisée, au point de vue nutritionnel et médicinal, disent les habitants des régions du Sud et des Hauts-Plateaux. En effet, ces derniers lui attribuent de nombreuses vertus thérapeutiques. Les premiers jours, le terfesse était vendu à des prix exorbitants atteignant les 1 500 DA le kilo alors que plus au sud du pays, on l’a vendu à 2000 jusqu’à 3000 DA. La majorité des citoyens, déjà saignés par une nette détérioration du pouvoir d’achat, ont attendu patiemment la chute des prix, allant de 400 DA à 300 DA. Les fortes précipitations enregistrées ces derniers jours ont donné lieu à une fracassante apparition de cette truffe des steppes tant appréciée.
Par D. Smaili (El Watan.com du mardi 12 mars 2013).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie
12/03/2013 - 80105
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Posté Le : 04/03/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: fkirina.com ; texte: B. H.
Source : LeSoirdAlgerie.com du lundi 4 mars 2013