Les habitants de Aïn Naâdja réclament une station de transport public. La localité ne dispose même pas d'abribus au niveau du terminus des lignes desservant cette cité.
Les usagers subissent, dans l'indifférence totale, les aléas du temps, hiver comme été. La situation ne s'est pas améliorée, même si plusieurs requêtes ont été déposées au niveau de l'APC. « Les bus de l'Etusa assurant les destinations du 1er Mai et de Bachedjerrah sont obligés de stationner sur la voie publique à grande circulation automobile, un danger réel, surtout pour les personnes âgées et les enfants », souligne un habitant de la cité des 1074 Logements. Des habitants ont pourtant adressé une correspondance aux services de l'APC de Gué de Constantine, le 4 novembre 2007, où ils réclament la construction ou l'aménagement d'une station urbaine ou d'abribus, mais sans résultat. « A ce jour, aucune réponse ne nous a été donnée », assurent les plaignants.Aussi, l'Entreprise de gestion des transports urbains (EGCTU) a été saisie sur la nécessité d'installer des abribus pour le terminus de Aïn Naâdja. « Nous avons été invités à nous adresser à l'APC, seule autorité habilitée, selon l'EGCTU, à aménager les stations de transport », souligne-t-on. Les habitants sont parfois obligés de s'abriter dans la cafeteria ou la pizzeria qui sont près de ces arrêts, « mais c'est loin d'être commode, surtout pour les femmes accompagnées de bébés ou d'enfants en bas âge », concluent-ils.
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Posté Le : 06/04/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : F. A.
Source : www.elwatan.com