Algérie

AÏN M'LILA La culture du tabac revient mais...


La région d'Aïn M'lila semble renouer avec les fastes années d'antan,concernant la culture du tabac. En effet, les localités de Aïn Kercha et SoukNâamane, sont connues pour la culture du tabac de première qualité et ce,depuis l'époque coloniale. Néanmoins, pendant la fameuse période de larévolution agraire, des milliers d'hectares de la culture du tabac, furenttransformés en champs céréaliers. «La débacle connue pendant le temps descomités d'auto-gestion, sera pour beaucoup dans le déclin de la culture dutabac», nous affirmera un ancien agriculteur. Les temps ont changé etactuellement en plus du tabac à fumer, plus de 500 agriculteurs s'adonnent à laculture du tabac à chiquer dont la demande a triplé durant les cinq dernièresannées, selon des concernés. Aussi, d'après d'autres sources, la revente decigarettes étrangères et autres tabacs, est pour beaucoup dans la hausse de laculture de tabac notamment, le tabac à chiquer qui était jusque-là inconnu parles revendeurs. De vastes superficies de terres agricoles sont transforméespour cette culture qui avoisine les 1500 hectares selon un producteur local. Ilfaut rappeler que durant les années 50 et avant l'indépendance, ces terres deculture de tabac de première qualité, approvisionnaient de nombreusesmanufactures françaises dont Job, Camelia, Bastos, etc... Regroupés encoopérative, les producteurs ont livré 1300 tonnes de tabac à la SNTA durantl'année dernière. Cependant, de nombreux problèmes persistent selon lesproducteurs qui regrettent le manque de sites de stockage conçus pour le tabacdont les récoltes sont entassées en plein air, livrées aux intempéries. Malgréces difficultés, les producteurs s'attèlent à augmenter leurs récoltes pourcouvrir une bonne quantité des besoins nationaux en ces produits. La culture dutabac connaît donc un bon essor à Aïn M'lila mais les produteurs parlent encoreune fois des difficultés rencontrées, notamment celles liées à la bureaucratiequi freine la commercialisation de ce produit et qui pourraient perturber tousles efforts des producteurs locaux.
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