Aïn Lechiakh (Aïn Defla) : Dysfonctionnements en tout genre Actu Centre : les autres articles

a vocation agricole, cette commune attend l'inscription de projet de développement pour la faire sortir de son isolement.
La commune de Aïn Lechiakh et chef-lieu de daïra, 50 km à l'extrême sud-est du chef-lieu de wilaya de Aïn Defla, est confrontée à plusieurs problèmes que les responsables locaux espèrent surmonter avec des programmes de développement en cours et à venir. Pour rappel, cette région enclavée dispose pourtant de terres agricoles des plus fertiles où l'on cultive essentiellement les céréales et où on élève des bovins sur une superficie de 126 km2 pour une population de 13 677 habitants, dont 3994 vivant en zones éparses. Cette localité n'a pas échappé aux mouvements de contestations qui ont secoué plusieurs communes de la wilaya de Aïn Defla, lors des récentes opérations d'attributions de logements sociaux.
En effet, malgré un quota estimé à 450 logements accordés à cette daïra, il reste plus de 1500 demandes à satisfaire, selon des responsables locaux. D'autres quotas sont au programme de développement qui s'étaleront jusqu'en 2014, a indiqué la même source. Alors que des villages réhabilités attendent toujours le retour des villageois, qui ont fui leurs douars durant la décennie noire, ces derniers préférant continuer vivre en périphérie dans des conditions d'habitat difficiles, se désolent les élus locaux. Aussi, en dépit de l'ouverture de routes, de l'électrification rurale et d'autres commodités introduites à coups de milliards, les gens continuent à revendiquer le droit à un logement social et à la vie citadine.
La population de Aïn Lechiakh s'est, à plusieurs reprises, élevée contre la rareté de l'eau dans une wilaya réputée pour ses capacités hydriques. Actuellement, la commune dispose de deux forages alors qu'un est en cours de réalisation auquel viendra s'ajouter bientôt un château d'eau d'une capacité de 100 m3, selon des élus locaux. L'eau est distribuée à raison d' une heure par jour, selon le maire, qui juge largement suffisante la quantité distribuée actuellement, expliquant cette situation par la vétusté du réseau hydrique. A cette difficulté, les habitants continuent de souffrir de l'absence du gaz de ville dans leur commune, et devront attendre 2013 pour voir leurs foyers raccordés au réseau de gaz naturel, si toutefois les délais seront respectés.