Aïn Fakroun risque gros VIOLENCE DANS LES STADES

Aujourd'hui, ce qui vient de se passer à Aïn M'lila est devenu monnaie courante dans notre football et risque de prendre d'autres dimensions.Le déroulement samedi dernier de la septième journée du championnat professionnel de ligue 1, a malheureusement été marquée par le comportement intolérable des supporters du CRB Aïn Fakroun qui accueillait pour la circonstance l'USM El Harrach. Le nouveau promu issu de la wilaya d'Oum El Bouaghi, et qui est domicilié pour l'instant dans le stade Demène Debbih sis à Aïn M'lila, a défrayé à son tour la chronique sportive nationale, dans un domaine devenu plus que récurrent, et surtout insupportable à accepter aujourd'hui.
Le fait d'avoir raté un penalty que le portier harrachi Azzedine Doukha a arrêté, au moment où le club banlieusard menait sur le score de 2 à 1, aura suffi pour transformer une rencontre de football en un véritable cauchemar. Un match qui se déroulait sans aucun problème jusqu'à cette malheureusement et fatale 70e minute de jeu, suite à laquelle l'enfer des dieux s'est brusquement abattu sur l'arbitre assistant, le service d'ordre, ainsi que le joueur harrachi Hanister, sous la forme de projectiles lancés à partir des tribunes, de la part des supporters du CRB Aïn Fakroun. Comme cela ne suffisait pas, pour justifier l'injustifiable, un dirigeant du CRBAF, n'a pas trouvé mieux que de déclarer en direct sur les ondes de la chaîne 1, que tout était de la faute de l'arbitre du match sus-cité, et que c'était à lui seul d'endosser l'entière responsabilité. Voilà un dirigeant parmi tant d'autres qui n'ont réellement rien compris, ni au football, ni à l'esprit du fair play. Que dalle! Quand des spectateurs qui se prétendent être des supporters, se permettent d'agresser le plus normalement du monde même des fonctionnaires de police, il y a effectivement de quoi désespérer. En réalité, le football national est tellement gangrené de partout, et presque à tous les niveaux, que même les dernières sévères sanctions infligées par la ligue à plusieurs clubs, ne suffisent plus. Aujourd'hui, ce qui vient de se passer à Aïn M'lila, est devenu monnaie courante dans notre football. Chaque week-end footballistique que fait le Bon Dieu, est systématiquement terni par des comportements qui dépassent tout entendement. Désormais, il ne sert plus à rien de verser dans les discours, mais d'agir sévèrement contre tous ces énergumènes qui n'hésitent pas à verser dans la violence, et qui se rendent souvent auteurs d'actes répressibles par la loi. Le CRB Aïn Fakroun doit être sévèrement sanctionné, n'en déplaise à ses dirigeants actuels.