Algérie

Aïn El-Turck: Révision partielle du nouveau plan de circulation



Les appels pressants et incessants des transporteurs et des habitants de la localité d'Aïn El-Turck, quant à la révision du nouveau plan de circulation adopté et mis en application début août dernier, commencent à avoir un écho auprès des responsables locaux. Les transporteurs desservant la ligne suburbaine Oran - Aïn El-Turck, au nombre d'une cinquantaine, sont revenus à la charge pour demander l'annulation du nouveau plan de circulation et un retour à l'ancien schéma. En effet, depuis le réaménagement des lignes de transport desservant cette localité, en fin de saison estivale, la situation ne cesse d'empirer. Perturbation dans le trafic, carences dans les prestations, déficit flagrant en moyens de transport, dysfonctionnement dans le système de rotation... rien ne va plus sur la Corniche, au grand dam des usagers. Décidée par la municipalité dans un but de désengorger le centre-ville, alors que la saison estivale battait son plein, la réorganisation du plan de transport a produit l'effet inverse. D'aucuns estiment que le nouveau schéma pose plus de problèmes qu'il n'en résout. Hier matin, une réunion s'est tenue au siège de la daïra d'Aïn El-Turck entre les représentants des transporteurs et les responsables locaux dans l'espoir de trouver un compromis à cette situation qui pénalise surtout la population. Le chef de daïra a annoncé un réaménagement du nouveau schéma avec l'autorisation des bus desservant le sens Aïn El-Turck - Oran de pénétrer en ville jusqu'au premier arrêt de Trouville. Cette révision a été décidée afin d'éviter aux habitants de Trouville le risque de traverser l'autoroute pour prendre le bus à destinations d'Oran. Pour le sens Oran - Aïn El-Turck, aucun aménagement n'a été apporté au nouveau schéma, le chef de daïra estimant que la nouvelle ligne urbaine reliant St Rock à Cap Falcon était nécessaire pour résoudre le problème du transport intra-muros dans cette localité. Les responsables locaux ont annoncé, d'ailleurs, un renforcement de cette nouvelle ligne urbaine avec une dizaine de bus pour satisfaire les besoins. La défectuosité des nouvelles dispositions est apparue dès les premiers jours. Les initiateurs de ce redéploiement des lignes de transport ont alors beau plaider que «la situation était provisoire, transitoire, et que les choses allaient s'améliorer au fil des jours», leurs prévisions ont été démenties par la réalité. Près de trois mois après l'entrée en vigueur du nouveau plan, le problème se pose encore. Il importe de rappeler que les bus venant d'Oran ont été «interdits» d'entrer en ville et un nouvel itinéraire extra-muros leur a été «imposé» via l'autoroute à partir du rond-point de Saint Rock. Cette ligne «suburbaine» a pour terminus un terrain, qui n'a d'une gare routière que le nom puisqu'il est dépourvu de toutes les installations et de toutes les commodités (absence de quais de stationnement, d'abribus, d'éclairage, d'accès et de signalisation, défaut de dispositifs de secours...), situé à hauteur du stade municipal. Un endroit relativement reclus, qui se meut en coupe-gorge la nuit. Parallèlement à cette ligne «suburbaine», une ligne «urbaine» avait été créée. Elle joint les deux bouts de la ville, Saint Rock et le centre, en passant par la route principale avec des arrêts au niveau de Trouville, Bouisseville, Paradis-plage et Saint Germain. L'usager doit ainsi prendre deux bus, payer deux fois, pour rallier une destination qu'il rejoignait directement auparavant. Mais le problème n'est pas tant une question de sous (les frais ainsi ont doublé, 40 DA aller-retour quotidiennement au lieu de 20 DA).

 Le problème reste l'indisponibilité des bus assurant cette liaison. En effet, celle-ci avait été accordée dans un premier temps à un seul opérateur, qui ne disposait pas d'assez de véhicules pour la couvrir. On peut dès lors imaginer les souffrances des citoyens qui débarquent, malgré eux, à Saint Rock. Des souffrances qui se sont extrêmement accrues depuis la rentrée scolaire avec le rush des élèves, notamment les lycéens de Mers El-Kébir, commune qui ne dispose pas d'établissements du secondaire.




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