Algérie

Aïn El Turck: Les nids-de-poule et les ralentisseurs hors normes décriés par la population



Aïn El Turck: Les nids-de-poule et les ralentisseurs hors normes décriés par la population
Chaussées défoncées, parsemées de nids-de-poule et de crevasses, impraticables par endroit, tel est l'état des lieux du réseau routier, qui s'étend sur des kilomètres à travers la municipalité d'Aïn El Turck. Ce piteux constat, qui est à l'origine de nombreux accidents de la circulation, a été relevé non seulement sur les rues et les boulevards mais aussi sur les routes à grande vitesse, à l'exemple de la double voie longeant partiellement ladite municipalité. Sur cet important tronçon, les crevasses obligent les automobilistes à freiner brusquement et ce, avec tous les dangers que peut provoquer cette man?uvre. Ce déplorable état de faits a été mis à nu par les dernières petites averses et s'est additionné aux pièges des flaques d'eau dissimulant de véritables crevasses sur la chaussée dont certaines ont été abandonnées après des travaux effectués par des sociétés sous-traitantes affiliées à des entreprises publiques. Le phénomène des ralentisseurs hors normes et autres cordages, devenus un cauchemar pour les usagers, a également pris de proportions démesurées, notamment, dans les quartiers essaimés à travers cette municipalité. En effet, hormis les deux principaux boulevards : Mohamed Khémisti et Harichi Boumediene, cette infraction est allègrement commise dans pratiquement toutes les rues et venelles des quartiers de la commune d'Aïn El Turck. Dans certaines d'entres elles, des riverains ont même installé des cordages, qui mettent à rude épreuve le plus solide des châssis. Notons que cette transgression est très répandue dans le quartier Commandant Ferradj, communément appelé ‘douar Maroc' et celui de Haï Bensmir, ‘douar Naquousse'. Cette infraction est également répertoriée dans les trois autres communes essaimées à travers cette région côtière. Toujours est-il qu'un grand nombre d'automobilistes abordés à ce sujet, par ‘Le Quotidien d'Oran', ont dénoncé ce qu'ils ont qualifié «de laisser-faire, qui porte préjudice aux biens d'autrui». A ce triste état de faits s'ajoutent, encore, les chaussées détériorées par des travaux. En effet, ayant été ciblée, trois ans auparavant, par une opération de restauration, qui a nécessité de considérables apports financiers, la chaussée de la rue Melinette constitue un exemple parfait en termes de dégradation. Le massacre, qui ne semble, à priori, pas encore prêt de cesser, est vivement dénoncé par les usagers, notamment, qui se plaignent des gros dommages causés à leurs véhicules. Il importe de souligner que l'installation de ralentisseurs, généralement en béton, par les habitants, a pris des proportions démesurées dans la daïra d'Aïn El Turck et ce, avec tous les désagréments et autres considérables dégâts causés aux véhicules. Le phénomène a pris une grande ampleur, au fil des jours.


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