L'absurde tolérance, qui a prévalu ces vingt dernières chez les concernés par le volet relatif à la protection de l'environnement et ayant accouché du répugnant sur les plages du chef-lieu, a épouvantablement choqué les membres d'une commission de la daïra lors d'une visite d'inspection effectuée au niveau de la partie basse de la localité de Paradis-plage et celle de Claire-Fontaine.Un exécrable constat de l'invasion de masures hideuses, dont certaines ont accaparé des superficies de sable, a été établi lors de cette inspection. Celle-ci a été, notons-le, initiée par la daïra dans le cadre d'une étude de faisabilité d'un projet de réalisation d'un collecteur des eaux pluviales et ce, dans le souci d'annihiler les inondations provoquées par les intempéries dans cette zone de la municipalité d'Aïn El Turck où les habitants redoutent grandement les averses, synonymes pour eux de sordides désagréments. En effet, les averses ont à chaque fois mis en avant l'urgence d'une opération de réhabilitation des avaloirs et celui du sordide problème de l'évacuation des eaux pluviales, véritable cauchemar pour les indus occupants de ces constructions illicites plus particulièrement et également pour les riverains domiciliés dans cette zone. Un grand nombre de ces derniers a exprimé au Quotidien d'Oran son vif désappointement à ce propos en soulignant «que les réseaux d'évacuation d'eaux pluviales et le déplorable état des chaussées dans leur lieu de résidence, nécessitent grandement et en urgence des opérations de restauration afin d'éviter les inondations dans nos maisons au moindre crachin». Il est utile de signaler que la partie basse des localités jalonnant la municipalité d'Aïn El Turck, a subi les plus gros désagréments lors des dernières intempéries avec le déferlement des eaux pluviales en furie. La force de la nature a également mis à nu les nombreuses carences en matière d'urbanisme, notamment concernant l'illicite. Ladite commission a eu à constater de visu les extensions et les constructions illicites au bord de la mer, comme à titre d'exemple le bidonville qui ne cesse de s'étendre de la localité côtière de Paradis-plage jusqu'à celle de Claire-Fontaine, une zone qui a été la plus touchée par l'envahissement des eaux pluviales. Les occupants des masures érigées sommairement et constituant cet immense bidonville, ont été durement confrontés et ce, au même titre que ceux qui ont élu domicile dans les garages à bateau. Les habitants de cette partie basse de la municipalité ont aussi été confrontés au même triste calvaire. Selon nos sources, la protection civile, qui n'avait signalé fort heureusement aucun incident majeur, lors des dernières intempéries, n'a cependant pas chômé.
Les motopompes ont été nécessaires toutefois dans la plupart des interventions des agents de la protection civile pour l'évacuation des eaux de l'intérieur de ces habitations. Il faut noter aussi que l'absence d'un suivi rigoureux et régulier, pour tenter de parer aux désagréments causés par les intempéries à chaque hiver a été mise à nu dans le chef-lieu à l'instar des trois autres municipalités, que compte la daïra d'Aïn El Turck. La partie basse de la municipalité d'Aïn El Turck où est répertorié l'essentiel de l'habitat précaire est la plus durement touchée par les averses. Selon les mêmes sources, des effondrements et des inondations ont été signalés dans ledit bidonville, qui longe la façade maritime desdites localités. Les déblais, provenant des chantiers de constructions et/ou d'aménagements d'habitations, entassés sur les trottoirs et sur la voie publique, ayant été emportés par les eaux, ont également causé des obstructions dans les rues serpentant dans la partie basse de cette municipalité. Notons que l'initiative de la réalisation d'un réseau d'évacuation des eaux pluviales annoncée par les autorités locales, après cette visite, a suscité soulagement et satisfaction chez les habitants demeurant dans ladite zone, qui est sordidement exposée aux intempéries.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 12/05/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Boutlelis
Source : www.lequotidien-oran.com