Algérie

Aïn El Turck : Le ramadhan et les «locations estivales»


A quelques semaines de l'ouverture de la saison estivale, nombre de familles en quête de location d'une habitation pour un petit séjour d'agrément ont, d'ores et déjà, commencé à prospecter dans la daïra de Aïn El Turck. Cette initiative, précoce pour cette année, s'explique à travers le fait que l'entame du mois de carême se fera vers la mi-juillet. La majorité de ces familles envisagent, en effet, de séjourner, au bord de la mer avant le ramadhan.
«Je préfère passer le mois sacré où je réside en permanence. C'est un rituel que j'ai toujours respecté », a commenté en substance un père de famille qui s'apprêtait à solliciter les services d'une agence immobilière. Ce rituel est en fait invoqué par la plupart des prétendants à la location pour la période en question. « Des familles m'ont déjà contacté pour des réservations d'habitations proposées à la location. Nous nous y attendions, en sachant que le mois de carême est prévu pour la deuxième semaine du mois de juillet», a confié le gérant d'une agence sise dans la localité de Bouiseville. Notre interlocuteur a fait cependant remarquer qu'«une minorité de familles, notamment celles installées à l'étranger, préfère joindre l'utile à l'agréable en séjournant sur la côte de ce littoral pendant le mois sacré. Cela a été le cas pour de nombreuses familles d'émigrés au cours de l'été dernier».
Toujours est-il que le prix de la location d'une habitation ou de tout autre logement est assujetti, selon le constat, en fonction des zones essaimées à travers le territoire de la daïra de Aïn El Turck. Celles situées à proximité de la mer, qui sont les plus prisées par les estivants, demeurent par excellence les plus onéreuses. A titre d'exemple, la location, pour un court séjour en période estivale, d'une habitation sise dans la localité de Paradis-Plage où dans celle de St Germain, dans la commune de Aïn El Turck, est proposée au triple, voire plus par rapport à celles situées dans les communes d'El Ançor, de Mers El Kébir où encore dans le village de Bousfer. Les prix sont également quelque peu revus à la baisse au sein de certaines zones de la commune de Aïn El Turck. Un appartement dans la commune d'El Ançor, constitué de deux pièces avec toutes les commodités nécessaires, est cédé à la location à partir de 15 000 dinars pour une durée d'un mois. Son similaire se négocie, pour la même durée, à partir de 50 000 dinars dans les localités côtières. Pour le meublé, qui est particulièrement proposé au cours de la saison estivale, les prix gravitent autour des 30 000 dinars pour une location qui n'excède généralement pas deux semaines. Des hausses considérables par rapport aux prix de location de ces habitations sont enregistrées pour les bungalows, constituant les complexes jalonnant le littoral ouest de la wilaya, qui ont poussé comme des champignons au cours de cette dernière décennie. Leurs locations mensuelles flirtent allègrement avec les 15 millions de centimes. Les estivants nostalgiques évoquent les campings de toile, dont les deux plus importants de la daïra, qui étaient installés dans les localités côtières de Claire-Fontaine et de Bousfer-Plage.
«Le prix de la location d'une tente gravitait autour des 400 dinars pour un mois. Une ambiance conviviale prévalait dans ces campings, équipés de douches et de sanitaires», s'est remémoré un sexagénaire demeurant dans le quartier de Medioni, à Oran. Autres temps et autres m'urs résument parfaitement cette évocation.


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