Aïn El Turck: La gare routière tarde à voir le jour

Annoncé par l'ex-wali d'Oran, M. Djellaoui en l'occurrence, lors d'une visite effectuée au cours de la première semaine du mois de septembre de l'année écoulée (information rapportée par Le Quotidien d'Oran), le fameux projet d'une gare routière à Aïn El Turck n'a, à ce jour, toujours pas été lancé. Et vraisemblablement cette station de transport public n'est pas encore près de voir le jour de sitôt. Il est utile de signaler qu'une superficie d'un peu plus d'un hectare longeant partiellement le CW 84, qui traverse le quartier Haï Bensmir, communément appelé douar Maroc, à un jet de pierre de l'accès nord-ouest à la municipalité d'Aïn El Turck, a été retenue en 2012 pour la réalisation de la gare routière et ce, dans le souci de désengorger la circulation au niveau de la place Boukirene (ex-Vassas), caractérisée par une anarchie qui suscite l'ire des habitants, des automobilistes et des badauds de passage.Notons également qu'une enveloppe de 15 milliards de centimes a été estimée pour financer la concrétisation de cet important projet d'utilité publique, dont la maquette a été présentée au wali de l'époque Boudiaf Abdelmalek, qui avait alors donné son aval. Toujours est-il qu'un autre wali d'Oran M. Chérifi en l'occurrence, a aussi annoncé son intention de dépoussiérer ce projet, qualifié «d'utopie» par la vox populi, et ce, en exhortant les responsables concernés à s'atteler à la procédure de sa relance dans les plus brefs délais. Il convient de signaler que l'absence d'une gare routière à Aïn El Turck est à l'origine de la dégradation de la place Boukirene (ex-Vassas, du nom du premier maire de la ville), située en plein coeur du chef-lieu où sont répertoriées dans un désordre total toutes les stations terminus de véhicules de transport ainsi que les taxis autorisés et/ou clandestins. Ce point névralgique, incontournable au sein de cette municipalité pour accéder aux autres zones de ladite daïra d'Aïn Turck, fait peine à voir.