Algérie

Aïn El Turck: L'évacuation des eaux pluviales et l'état des routes irritent les habitants



Un piteux spectacle s'est offert, avant-hier, au regard dans le chef-lieu, à l'instar des trois autres municipalités de la daïra d'Aïn El Turck, au lendemain des fortes averses. Les automobilistes ainsi que les piétons ont été, une fois de plus, durement confrontés aux mêmes contraintes et autres désagréments, enfantés notamment par le peu d'engouement dans les opérations d'entretien et de curage des avaloirs et autres pour tenter d'éviter les inondations dans certaines zones, à l'exemple de la partie basse de la municipalité d'Aïn El Turck. La dégradation de la voirie a grandement contribué à la stagnation des eaux pluviales sur les chaussées et avait envahi les trottoirs dans certains endroits. L'état déplorable de la dégradation des chaussées, synonyme de la déperdition du cadre de vie, va crescendo au fil des jours, sans pour autant susciter une quelconque réaction à même d'arrêter le massacre.Au moindre crachin, les carences sont mises à nu dans les rues et boulevards où le peu de ce qui reste des trottoirs est squatté par les revendeurs à la sauvette et/ou par des établissements de commerce à travers des extensions illicites.
En effet, en plus de cette flagrante transgression, qui semble avoir encore de beaux jours devant elle, les chaussées défoncées, tapissées de nids-de-poule et de crevasses, impraticables par endroits et les crevasses abandonnées après des travaux en sous-sol, effectués par des sociétés sous-traitantes, se sont transformées en de véritables mares d'eau sur les routes à grande vitesse, à l'exemple de la double voie longeant partiellement ladite municipalité. Sur cet important tronçon, les automobilistes donnent souvent un brusque coup de volant, pour tenter d'éviter les pièges des mares dissimulant des crevasses et ce, avec tous les dangers que peut provoquer cette man?uvre.
Ce déplorable état de fait est additionné avec le phénomène des ralentisseurs hors normes et autres cordages, ayant atteint une ampleur démesurée, notamment dans les quartiers essaimés à travers cette municipalité et qui facilitent la stagnation des eaux. « A moins que nos responsables ne se déplacent par la voie aérienne, ils ne peuvent pas ignorer cette infraction et ses effets néfastes les jours de pluie. Nous souhaitons beaucoup qu'ils se réveillent de leur hibernation pour tenter de sauver le peu de qui reste des meubles», s'est indigné un habitant du village de Cap Falcon où les rues, qui ressemblent à des pistes carrossables, ont été envahies par les eaux pluviales. Toujours est-il qu'un grand nombre d'automobilistes, abordés à ce sujet par Le Quotidien d'Oran, ont dénoncé ce qu'ils ont qualifié de « laisser-faire qui porte préjudice aux biens d'autrui». A ce triste état de fait s'ajoutent encore les chaussées détériorées par des travaux.
La chaussée de la rue Melinnette constitue un exemple parfait en termes de dégradation. Le massacre, qui ne semble à priori pas encore près de cesser, est vivement dénoncé par les usagers notamment ceux qui se plaignent des gros dommages causés à leurs véhicules.
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