A titre illustratif, le trajet reliant le chef-lieu de la wilaya à la corniche oranaise distante pourtant que d'une trentaine de kilomètres, peut prendre plus de deux heures de temps. C'est que les encombrements sont quasi incessants tout au long de la corniche entre Oran et Bousfer, une route empruntée par des centaines d'automobilistes et de voyageurs venant de Mostaganem, Relizane, Mascara, Arzew ou allant à Ain El Turck et à d'autres endroits de la corniche oranaise. « Je mets en moyenne deux heures pour rejoindre Oran le matin et deux pour rentrer le soir », dira un citoyen d'El Ançor. Le lieu dit village agricole ou encore et surtout Bousfer et Cap Falcon sont autant de points noirs où les bouchons sont interminables à longueur de journées. Certes, les barrages fixes de la gendarmerie nationale au niveau de ces localités sont pour quelque chose dans cette situation qui devient quasiment insupportable durant les heures de pointe, mais il faut aussi admettre que la route se trouve complètement dépassée par le nombre de véhicules qui la prennent d'assaut chaque jour. En effet, cette route est très étroite à ces endroits. Et comme s'il ne manquait que cela, voila que des marchands ambulants s'emmêlent pour créer parfois une situation de cacophonie indescriptible et accentuer le calvaire des voyageurs. Ces marchands, dont le nombre ne cesse de s'amplifier, au su et au vu de tout le monde, garent leurs véhicules ou érigent des baraques de fortune au bord de la route, rendant celle-ci plus étroite encore. En plus de cela, des automobilistes attirés par les fruits et légumes proposés, se garent à proximité pour faire leurs achats, créant ainsi une sorte d'anarchie qui congestionne la circulation. Cet état de fait dure depuis quelques temps déjà sans que cela ne semble attirer l'attention de qui que ce soit. Certes, on a pensé à créer un dédoublement pour cette route, mais le projet de la route de la corniche supérieure ne sera livré qu'en 2013. Encore qu'il n'est pas sûr que ce dédoublement règle le problème. D'ici là, les voyageurs se sentent comme abandonnés à leur sort.
Posté Le : 11/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rafik M
Source : www.reflexiondz.net