? Mise en place il y a plus de trois mois, la commission chargée de lutter contre les extensions illicites est à pied d'?uvre dans plusieurs cités implantées sur le territoire de la commune d'Aïn El Turck, a-t-on appris de sources proches des servicesde l'urbanisme de l'APC.
Plus d'une quinzaine de mises en demeure ont été adressées à des locataires contrevenants et un délai leur a été accordé pour procéder à la démolition de leurs extensions illicites, avant l'intervention des services de la commune et de la force publique pour procéder à la démolition. Nos sources indiquent que le wali d'Oran a donné de fermes instructions pour s'attaquer au phénomène des espaces publics squattés par des locataires au niveau des citées et par les commerçants, notamment au niveau des centres urbains. Nos sources indiquent que le chef de l'exécutif a insisté sur la libération de tout espace public exploité sans autorisations, si besoin avec le recours à la force publique. A ce titre, et selon nos sources, une opération de contrôle a été lancée par les services de l'urbanisme des communes côtières pour contrôler l'ensemble des cités et dresser un compte rendu sur toute extension opérée au niveau des balcons, ou des espaces publics squattés. La transgression relative à l'extension illicite opérée au bas des immeubles des cités essaimées à travers la municipalité d'Aïn El Turck semble avoir tendance à prendre des proportions démesurées.
Lors d'une visite effectuée à Aïn El Turck, l'ex-wali d'Oran a exhorté les responsables locaux d'éradiquer cette infraction qui défigure les paysages. Le même responsable a été ferme en donnant des instructions concernant le lancement d'une opération de lutte contre le squat des espaces publics au niveau des cités. Une vingtaine d'extensions illicites avaient été démolies à cette époque au niveau de la partie haute de la localité de Bouisseville, dans une cité longeant la double voie menant au village de Cap Falcon par les services de l'APC. Il s'agit en fait d'extensions ceinturant partiellement des habitations, qui ont été érigées par les locataires des logements situés au rez-de-chaussée des immeubles dans ces cités. Il importe de noter que le phénomène des extensions illicites se pose avec acuité dans la municipalité d'Aïn El Turck au même titre que les trois autres communes de cette daïra.
Cette transgression a été aussi relevée au niveau de la cité des 350 logements sociaux dans ladite municipalité et le quartier El Bahia à mi-chemin du village de Cap Falcon dans plusieurs localités côtières. Il importe aussi de noter dans ce volet que le phénomène des constructions illicites a également pris des proportions presque incontrôlable et l'ironie du sort veut que ce soit la zone d'extension touristique, ZET, englobant le village de Cap Falcon, la localité de la Madrague et le lieudit Pain de Sucre, qui est la plus touchée par la bidonvilisation et ce, avec l'installation de plusieurs regroupements de masures hideuses qui enlaidissent le paysage.
Notons aussi que dans les prestigieuses localités de Paradis-plage et de Claire-fontaine, qui sont considérablement loin de refléter l'image du nom pour lequel elles ont été baptisées, les baraques érigées en parpaing et de la tôle ondulée, constituant un immense bidonville, ont entamé insidieusement le grignotement du sable.
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Posté Le : 24/04/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Boutlelis
Source : www.lequotidien-oran.com