Il a suffi de quelques petites averses, qui se sont abattues par
intermittence ces dernières heures, pour que les rues et les avenues de la
daïra côtière de Aïn El-Turck se transforment en de véritables marécages.
L'automobiliste, au même titre que le piéton, n'y est pas allé avec le dos de
la cuillère pour s'insurger contre les énormes désagréments causés sur sa vie
quotidienne. «Ce réseau routier, qui date de l'époque coloniale, n'a jamais
fait l'objet d'une opération de restauration au sens propre du terme. Nous
autres contribuables souhaitons beaucoup que l'on nous explique le comment et
le pourquoi de ce flagrant laisser-aller. Les responsables concernés qui se
sont succédé à la municipalité n'ont, à ce jour, jamais pris en charge ce
problème», a fait remarquer un vieil habitant d'Aïn El-Turck, qui demeure
depuis plus d'un demi-siècle dans la localité côtière de Claire Fontaine.
En effet, une petite pluie est
parvenue à reclasser, une fois de plus, le thème du déplorable état de la voie
publique en pole position, dans les sujets de discussions de la population de
Aïn El-Turck. Cette dernière, qui ne semble plus espérer depuis longtemps déjà
une réaction des élus locaux, redoute grandement les rigueurs de l'hiver avec
ses averses, synonymes d'inondations. «La pluie ne tombe pourtant pas en
abondance mais un constat de visu est nécessaire durant la période hivernale
pour estimer l'ampleur des dégâts dans notre daïra et connaître ce qu'endure le
citoyen devant l'indifférence de tout un chacun», a confié un fonctionnaire
demeurant dans la localité de Paradis Plage.
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Posté Le : 19/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rachid Boutlélis
Source : www.lequotidien-oran.com