? Mise en place il y a plus de quatre mois, la commission chargée de lutter contre les extensions illicites a procédé à la démolition de cinq extensions illicites répertoriées au niveau des cités de la commune de Aïn El Turck, apprend-on auprès des services techniques de l'APC. Selon les mêmes sources, cette commission qui est à pied d'?uvre dans plusieurs cités implantées sur le territoire de la commune de Aïn El Turck, avait déjà dressé une dizaine de mises en demeure il y a plus d'un mois à des locataires contrevenants et un délai leur a été accordé pour procéder a la démolition de leurs extension illicites, avant l'intervention des services de la commune et de la force publique pour procéder à la démolition.Nos sources indiquent qu'à l'issue de sa rencontre avec les maires de la wilaya, le wali d'Oran a donné de fermes instructions pour s'attaquer au phénomène des espaces publics squattés par des locataires au niveau des cités et par les commerçants, notamment au niveau des centres urbains. Nos interlocuteurs indiquent que le chef de l'exécutif a insisté sur la libération de tout espace public exploité sans autorisation si besoin avec le recours à la force publique. A ce titre et selon nos sources, une opération de contrôle a été lancée par les services de l'urbanisme des communes côtières pour contrôler l'ensemble des cités et dresser un compte rendu sur toute extension opérée au niveau des balcons ou des espaces publics squattés.
La transgression relative à l'extension illicite opérée au bas des immeubles des cités essaimées à travers la municipalité de Aïn El Turck semble avoir tendance à prendre des proportions démesurées. Lors d'une visite effectuée dernièrement à Aïn El Turck, le wali d'Oran a exhorté les responsables locaux d'éradiquer cette infraction qui défigure les paysages. Le chef de l'exécutif a été ferme en donnant des instructions concernant le lancement d'une opération de lutte contre le squat des espaces publics au niveau des cités. Une vingtaine d'extensions illicites a été démolie, à cette époque, au niveau de la partie haute de la localité de Bouiseville, dans une cité longeant la double voie menant au village de Cap Falcon, par les services de l'APC. Il s'agit en fait d'extensions ceinturant partiellement des habitations qui ont été érigées par les locataires des logements situés au rez-de-chaussée des immeubles dans ces cités.
Il importe de noter que le phénomène des extensions illicites se pose avec acuité dans la municipalité de Aïn El Turck au même titre que les trois autres communes de cette daïra. Cette transgression a été aussi relevée au niveau de la cité des 350 logements sociaux dans ladite municipalité et le quartier El Bahia à mi-chemin du village de Cap Falcon dans plusieurs localités côtières. Il importe aussi de noter dans ce volet que le phénomène des constructions illicites a également pris des proportions presque incontrôlables et l'ironie du sort veut que se soit la zone d'extension touristique, ZET, englobant le village de Cap Falcon, la localité de la Madrague et le lieudit Pain de Sucre, qui est la plus touchée par la bidonvilisation et ce, avec l'installation de plusieurs regroupements de masures hideuses qui enlaidissent le paysage. Notons aussi que dans les prestigieuses localités de Paradis plage et de Claire Fontaine, qui sont considérablement loin de refléter l'image du nom pour lequel elles ont été baptisées, les baraques érigées en parpaing et de la tôle ondulée, constituant un immense bidonville, ont entamé insidieusement le grignotement du sable.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/01/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Boutlelis
Source : www.lequotidien-oran.com