En application des directives du wali d'Oran visant à mettre un terme à l'occupation illicite de l'espace public au niveau des grandes cités d'habitat, une vingtaine d'extensions illicites opérées au niveau des cités à Aïn El Turck, Bousfer et Mers El Kebir ont été démolies depuis le début de l'année en cours, a-t-on appris hier de sources proches des services techniques de la daïra de Aïn El Turck.L'opération qui se poursuit toujours, touchera l'ensemble des cités réparties à travers le territoire des communes de la daïra, précise-t-on. Face à la prolifération des extensions illicites opérées par des locataires dans les cités de plusieurs communes, notamment les habitants du rez-de-chaussée qui se sont accaparés d'espaces publics, les services des communes viennent de lancer une campagne de contrôle qui cible essentiellement les cités à grande concentration d'habitation, à Mers El Kebir, Bousfer et Aïn El Turck.
Selon nos sources, la commission chargée de lutter contre les extensions illicites a été interpellée par des citoyens des cités après avoir constaté que des locataires de certains immeubles se sont illicitement accaparés d'espace à l'extérieur de l'immeuble. Des extensions sauvages au pied des immeubles faites de tôles ondulées, de roseaux et de baraques de fortune. Dans la commune de Aïn El Turck, nos interlocuteurs indiquent qu'une première opération menée en fin d'année dernière au niveau de la cité longeant la double voie menant au village de Cap Falcon par les services de l'APC de Aïn El Turck avait permis de démolir une douzaine d'extensions illicites. Il s'agit en fait d'extensions ceinturant partiellement des habitations qui ont été érigées par les locataires des logements situés au rez-de-chaussée des immeubles dans cette cité.
Dernièrement le wali d'Oran, Abdelkader Djellaoui, a sommé, en marge de la distribution à Oran de plus de 4.000 logements toutes formules confondues, les présidents d'APC et les chefs de daïras côtières de procéder à la démolition des constructions et autres extensions illicites qui ont été érigées sur les plages. Le chef de l'exécutif a affirmé qu'il n'hésitera pas à sanctionner tout responsable qui permet à des individus de transformer les plages en bidonvilles. En fin d'année dernière, à l'issue d'une rencontre avec les maires de la wilaya, l'ex-wali d'Oran, M. Cherifi Mouloud, avait donné de fermes instructions pour s'attaquer au phénomène des espaces publics squattés par des locataires au niveau des citées et par les commerçants, notamment au niveau des centres urbains. L'ex-chef de l'exécutif a insisté sur la libération de tout espace public exploité sans autorisation si besoin avec le recours à la force publique.
La transgression relative à l'extension illicite opérée au bas des immeubles des cités essaimées à travers la municipalité de Aïn El Turck et des autres communes de la daïra semble avoir tendance à prendre des proportions démesurées. Il importe de noter que le phénomène des extensions illicites se pose avec acuité dans la municipalité de Aïn El Turck au même que les trois autres communes de cette daïra. Cette transgression a été aussi relevée au niveau de la cité des 350 logements sociaux dans ladite municipalité et le quartier El Bahia à mi-chemin du village de Cap Falcon dans plusieurs localités côtières.
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Posté Le : 24/08/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Boutlelis
Source : www.lequotidien-oran.com