Algérie

Aïn El-Turck : A quand la reprise des travaux d'aménagement à la cité Amel '



Aïn El-Turck : A quand la reprise des travaux d'aménagement à la cité Amel '
Initialement prévus une année auparavant, les travaux d'aménagement et de restauration de la cité Amel (350 logements sociaux), sise en plein c'ur du chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck, n'ont, malheureusement, toujours pas démarré et ce, au grand dam de ses locataires.En effet, lancé par le wali d'Oran au cours du mois d'octobre 2012, ce grand projet tarde encore à voir le jour et suscite la colère et la consternation des familles de cette cité, située juste en face de l'actuel siège de la daïra. «La DUC a été chargée de la prise en charge des travaux, mais en dépit de nos multiples doléances, elle n'a jusqu'à ce jour pas honoré ses engagements. L'entreprise désignée au début par la DUC pour entreprendre les différentes opérations d'aménagement et de restauration a fait faux bond quelques jours seulement après l'entame des travaux. Le marché a été de ce fait résilié pour transgression des engagements, conformément à la règlementation en vigueur», a expliqué le chef de daïra, contacté à ce sujet. L'entreprise en question a même abandonné ses engins durant huit mois sur les lieux, qui ont constitué un véritable danger pour les locataires et les enfants particulièrement.
Ce malheureux état de fait se répercute, cependant, de manière négative sur le cadre de vie et l'environnement des locataires de cette cité populaire, qui abrite 350 familles. Ces dernières sont, en effet, confrontées à de moult désagréments parmi lesquels ils citent, en vrac, l'inondation des caves par les eaux usées, source de nuisances et de maladies à transmission hydrique et lieux de reproduction de rats et de toutes espèces d'insectes.
L'absence de l'éclairage public, le déplorable état de la voirie et celui du réseau d'assainissement figurent, entre autres, parmi les dures contraintes, vivement décriées par les locataires, problèmes qui sont à l'origine de la dégradation des conditions de vie dans cette cité, réceptionnée au cours du mois de janvier 1985 et n'ayant jamais fait l'objet depuis d'une quelconque opération de restauration. «La situation dans notre cité se dégrade à vue d il et va encore crescendo au fil des jours. Nous avons accueilli avec un grand soulagement l'annonce du lancement d'une opération d'aménagement l'année écoulée mais, malheureusement, nous avons rapidement désenchanté en constatant que les travaux, qui peinaient à démarrer, se sont subitement arrêtés», a commenté, vraisemblablement outré, un père de famille, domicilié dans cette cité depuis plus de dix années. Il importe de signaler, dans ce registre, qu'un apport d'un montant de huit milliards de centimes a été alloué par la wilaya d'Oran pour financer les travaux du projet d'aménagement et de restauration dans cette cité, qui est désormais loin de refléter l'image de sa dénomination de cité de l'espoir (Amel).
Le chef de daïra a souligné encore qu'il «revient à la DUC de désigner une autre entreprise en remplacement à celle qui a été défaillante pour prendre en charge ce grand projet d'utilité publique». Toujours est-il que pour réclamer un terme à leur long calvaire, les familles locatrices, qui redoutent la saison des pluies, synonyme d'inondations et moult désagréments, interpellent une fois de plus le wali, qui a, notons-le, donné le coup de starter des travaux d'aménagement dans leur lieu de résidence, au cours du mois d'octobre 2012, lors d'une visite d'inspection des chantiers en voie de réalisation dans cette daïra côtière.


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