Des élus de l'APC d'Ain El Turck prévoient de dresser une requête, au wali d'Oran, pour réserver un quota de logements aux familles sinistrées qui ont élu domicile dans le ‘Théâtre de verdure' de Trouville, apprend-on auprès de sources proches de l'APC. Nos sources indiquent que ces familles pourraient être intégrées dans le cadre du programme de relogement initié depuis plus d'une année, par la wilaya d'Oran. Cette opération devrait permettre, ainsi, d'entamer les travaux d'un projet d'aménagement urbain de ce joyau culturel, qui n'a que trop tardé. Nos interlocuteurs signalent que la récupération de cet espace culturel permettra à la commune de mettre en place un riche programme d'activités, durant la saison estivale. «Il est inconcevable d'organiser des soirées artistiques dans les places publiques, alors que la commune dispose d'un espace réalisé à coups de millions pour abriter les activités culturelles», souligne un élu. Cet édifice culturel offrait aussi un espace à des dizaines de jeunes férus de théâtre et de musique pour les répétitions quotidiennes. Ces jeunes ont, à maintes reprises, interpellé les responsables concernés, pour prendre les mesures qui s'imposent afin de récupérer ce théâtre, sans que leurs appels ne soient entendus.Véritable pan de l'histoire contemporaine, le prestigieux ‘Théâtre de verdure', sis dans la localité de Trouville, sur le territoire de la municipalité d'Aïn El Turck, qui a abrité le festival de la chanson oranaise, au milieu des années 1980 avec la participation des ténors de la musique de la région ouest du pays, plus particulièrement, ainsi que d'autres évènements de même pointure, est actuellement, fort malheureusement, livré aux mignardises de la nature et aux actes de vandalisme, depuis plus de deux décennies et ce, sans pour autant tarauder les consciences. Son inexplicable délaissement a été, finalement, exploité par une dizaine de familles sinistrées, qui y ont élu domicile, dans ses dépendances. Ce squat ne constitue, en réalité, que le fruit amer d'une abdication des responsables locaux, en termes de prise en charge et d'entretien, qui se sont succédé aux destinées administratives de cette partie de la wilaya d'Oran.Jadis, joyau de la Culture, qui est tombé, depuis, en décrépitude, le ‘Théâtre de verdure', a été inscrit pour un projet d'aménagement sur le plan d'action quinquennal 2013/2017, parmi les 14 opérations devant être concrétisées, en 2015.Un apport d'un montant de 7 milliards de centimes a été estimé pour financer les travaux pour un délai de réalisation de 12 mois. Notons que ce projet a été proposé en 2011, par la daïra d'Aïn El Turck, et accordé par la wilaya, mais cependant, les travaux de réalisation n'ont, à ce jour, pas encore été entamé, au grand dam de la Culture.Néanmoins et comme le ridicule ne tue point, les esplanades et autres lieux publics, essaimées à travers cette contrée côtière, qui ne répondent, nullement aux normes universelles, sont à l'occasion de chaque célébration d'un quelconque événement, retenus pour abriter les activités culturelles.
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Posté Le : 26/04/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Boutlélis
Source : www.lequotidien-oran.com