En l'absence d'une véritable opération d'assainissement, le squat des espaces publics et les extensions illicites, obstruant trottoirs et voies publiques, semble s'être imposé, avec le temps, sur le tableau peu reluisant qui représente les paysages des quatre communes d'Aïn El-Turck. Le phénomène n'épargne ni rues, bi boulevards ni encore moins les espaces publics. Dans certaines zones de ces communes, les rôtissoires et autres ustensiles de grillade squattent carrément les trottoirs. L'hygiène alimentaire n'est a priori pas inscrite sur le lexique des restaurateurs auteurs de cette transgression, allégrement perpétrée au vu et au su de tout un chacun. Cette infraction à la règlementation en vigueur s'ajoute malheureusement à l'obstruction de la voie publique et des trottoirs par un grand éventail de marchandises allant des articles électroménagers en passant par la vaisselle et autres cageots de fruits et légumes. Selon le constat établi sur le terrain, le chef-lieu de cette daïra détient la palme dans cette transgression, qui suscite le désappointement du piéton et parfois même de l'automobiliste. Ce dernier trouve assez souvent d'énormes et contraignantes difficultés pour stationner son véhicule et ce, en raison des différents objets hétéroclites installés intentionnellement de travers par certains commerçants. Ces contrevenants argumentent à l'unanimité cette infraction à travers la réservation d'un espace de stationnement pour une prétendue réception de marchandise. « La loi est claire à ce sujet. Il existe un arrêté promulguant avec précision les heures de livraison pour tous les commerces. Il suffit tout simplement de le dépoussiérer pour le faire appliquer », a fait remarquer un vieux riverain de la localité de Bouisseville abordé par le Quotidien d'Oran à ce propos. Il importe également de noter dans ce même contexte qu'un autre règlement stipule clairement aussi une mise en demeure, avant l'application d'une sanction allant jusqu'à la fermeture administrative du commerce, contre tout contrevenant auteur d'une extension illicite et/ou le squat des trottoirs. « Si tout les commerces qui ont pignon sur rue se conforment à la règlementation, la voie publique ne ressemblerait sans doute pas à une braderie à ciel ouvert », a renchéri notre interlocuteur.
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Posté Le : 14/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Boutlélis
Source : www.lequotidien-oran.com