Algérie

Aïn El-Türck


Les habitations illicites menacées par les inondations Les habitations du quartier de Trouville, situées entre la coopérative «Zerga» et l’école primaire I sont menacées par les inondations. Lors des dernières précipitations, les bâtisses illicites construites sur l’oued avaient été inondées et les murs d’enceinte se sont écroulés à cause des torrents. Le maire de Aïn El-Türck et le responsable de la Protection civile se sont déplacés sur les lieux et ont sommé les habitants de quitter les lieux, pour «se déculpabiliser au cas où nous serions emportés par les flots», diront les habitants, avant d’ajouter que «nous n’avons pas où aller et aucune initiative n’a été prise par l’APC pour nous sauver». Pour rappel, l’oued de Trouville avait été remblayé avec des ordures ménagères, des scories de matériaux de construction, du tuf...puis des maisons y avaient été édifiées. Pourtant, cet oued est le passage obligé des eaux pluviales qui viennent du djebel et passent par les canalisations qui traversent l’autoroute St Roch/les Andalouses pour se déverser dans la mer. Ces canalisations datant de la période coloniale et qui passaient sous le pont pour ensuite aller se déverser dans cet oued, ont été englouties lors de la réfection de la route. Il en a résulté que des dizaines de maisons sont menacées par les inondations. L’état de la route est impraticable et les écoliers sont contraints de marcher dans la boue pour atteindre l’école Trouville I. Les îlots qui jouxtent la coopérative Zerga et le complexe El Manara souffrent également le martyre pour atteindre leurs maisons et sont également menacés par les inondations. Pour rappel, ces habitations ont été construites à l’encontre des normes d’urbanisme les plus basiques et sans que l’APC leur délivre de permis de construction. A noter ici que toute l’assiette foncière appartient à la mairie. «Le terrain appartenait à la 2ème région militaire qui en a fait don à l’APC de Aïn El-Türck. Mais durant la période où la mafia du foncier sévissait, le terrain a été partagé entre plusieurs protagonistes. Ce qui poussera l’APC à le vendre à la CNEP. Cette dernière perdra, selon un responsable au fait du dossier, presque la moitié du terrain, sans que cela inquiète ses responsables qui n’ont pas porté plainte. Pourtant, on apprendra auprès de sources fiables que le géomètre à qui avait été confié l’opération d’arpenter le terrain, avait signalé toutes les extensions illégales. Les habitations ont enfin poussé comme des champignons et en un temps record, ce qui justifie cette allégorie fantaisiste «des maisons chinoises». La situation est arrivée donc à un point de non retour et le risque d’inondations est vraisemblable. Idem pour les bâtisses incrustées sur l’oued de Paradis Plage.   Benachour M.
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