«Depuis mon arrivée à la tête de la direction ouest d'Algérie Télécom, je reconnais qu'il y a des problèmes et plus spécialement à Aïn El Turck, une zone très humide et dont le réseau est ouvert».
C'est ce que nous a confié M. Cheriet qui nous a fait un état des lieux du secteur de la téléphonie concernant sa direction et ce aussi bien en ce qui concerne la maintenance et la rénovation du réseau actuel que les opérations de développement à travers la généralisation progressive du MSAN. A ce titre, M. Larbaoui, le directeur régional d'AT, tient également à souligner que la finalité de toutes ces opérations, qui se font souvent dans des conditions difficiles, est de satisfaire la clientèle. Concernant l'état du réseau desservant les abonnés de la corniche oranaise, M. Cheriet relève qu'aussi bien les PC, les boîtes que les câbles sont ouverts et par conséquent sont exposés à la forte humidité qui se répercute négativement sur l'état du réseau et dont celui du service de téléphonie.
Lors d'une opération d'entretien et de nettoyage du réseau, plusieurs câbles étaient entièrement noyés et de ce fait seul leur remplacement s'impose. Actuellement, une équipe de la Sonatite est sur place afin d'installer un nouveau câble. Durant cette opération, un câble de 900 paires a été remplacé par un autre qui permettra de rétablir les lignes de plus de 200 abonnés. Dans cette même zone, devait abonder M. Larbaoui, une moyenne de 100 à 150 dérangements est signalée du fait que les câbles commençaient à prendre l'eau. Au niveau d'Algérie Télécom, il a été décidé comme priorité d'assainir le réseau actuel avant de passer au MSAN, dont un devrait être opérationnel dans quelques jours en attendant un second, qui s'ajouteront aux trois déjà opérationnels. Cependant, devait préciser notre source, leur mise en service dépend de l'opérationnalité du réseau. Un second câble défectueux de 224 paires a été également découvert sur l'artère principale d'Aïn El Turck et son remplacement est également en cours.
Concernant la durée de rétablissement des lignes en dérangement, elle dépend, selon le même responsable, de la difficulté d'intervention sur le réseau endommagé sachant que souvent les dalles des niches sont détériorées pour différentes raisons et se retrouvent inondées. Mais, ces dérangements trouvent leur explication ailleurs que chez AT, comme l'exemple de la localité de Bousfer où les abonnés sont restés sans téléphone alors qu'ils sont reliés à un MSAN et qui n'a pas fonctionné en raison d'une panne électrique durant les dernières intempéries. M. Cheriet explique que la signalisation des dérangements permet aux services d'AT de constituer une base de données afin de délimiter les zones dont le réseau nécessite une prise en charge.
A une question relative à la durée moyenne de rétablissement d'une ligne en dérangement, M. Cheriet explique qu'Algérie Télécom réalise actuellement un zoning pour chaque centre afin de rapprocher au mieux chaque abonné du centre le plus proche, ce qui permet une détection et une intervention plus rapide en cas de dérangements. Il n'en demeure pas moins que chez les abonnés, la déception règne et chaque jour ils sont nombreux à décrier cette situation d'autant que souvent leurs doléances ne sont pas prises en charge ; quant aux appels au 12, affirment-ils, la cause est perdue d'avance du fait que ce numéro est aux abonnés absents. En somme, la question de l'amélioration des prestations téléphoniques ne dépend pas uniquement du lancement de projets de modernisation et du taux de pénétration de l'internet, mais des réelles capacités humaines pour faire face à ce grand défi des nouvelles technologies de l'information et de la communication.
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Posté Le : 30/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S C
Source : www.lequotidien-oran.com