Après le creusement des conduites AEP, celui de l'assainissement, après l'assainissement, le gaz viendrait achever le reste du réseau routier sans qu'aucune instance n'intervienne pour parer à la dégradation de la route boueuse aux inévitables nids-de-poule. Empêchés de circuler normalement par des marécages étalés tout le long de leur chemin, les habituels usagers s'efforcent de créer des passages de fortune pour vaquer à leur besogne. En outre, les dernières pluies torrentielles ont raviné la route, ce qui force les habituels usagers à laisser leurs véhicules loin du lieu de travail en risquant tous les désagréments qui pourraient en ressurgir.Cependant, les transporteurs - hormis le ramassage scolaire étatique qui ne lésine pas sur les moyens de l'APC - refusent catégoriquement d'emprunter ce tronçon pratiquement impossible à traverser. Ce qui, d'ailleurs contraint les lycéens d'arriver dans leur établissement souvent en retard. « Nous ne demandons pas aux autorités d'engager des travaux de bitumage, mais de niveler la chaussée pour nous faciliter l'accès au lycée », dira un enseignant outré. Des cratères, nids-de-poule et ravinement n'ont rien laissé et la confusion fait que les véhicules doivent rouler sur les trottoirs et disputer le passage aux piétons exposés à tous les désagréments. Rappelons que les autorités locales de Aïn El Hammam avaient projeté le bitumage à « fin février et début mars passé ».
Posté Le : 07/10/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Arezki B.
Source : www.elwatan.com